Parlons de quelque chose qui en vaut vraiment la peine : des voitures, des moteurs rugissants, du chrome scintillant et un événement qui captive les amateurs belges depuis des années. Bonne nouvelle, mes amis, car les gens de la FEBIAC ont enfin abattu leurs cartes : en janvier 2026, nous aurons droit à un nouveau Salon de l'Auto de Bruxelles ! Et pas n’importe lequel, la 102e édition s’annonce comme une fête explosive où les mordus d’essence et même les rares adeptes des hybrides pourront se régaler. Alors, attachez vos ceintures, car nous plongeons dans tout ce que nous savons sur ce festival automobile à venir.
L’annonce est tombée la semaine dernière comme un coup de tonnerre par ciel clair : du 9 au 18 janvier 2026, Brussels Expo se remplira à nouveau de bolides rutilants, de curieux acheteurs et d’une flopée de professionnels qui essaieront de prétendre qu’ils ne rêvent pas, eux aussi, de faire un petit tour au volant. La FEBIAC, la fédération automobile belge qui organise ce genre de spectacles depuis la nuit des temps, est d’humeur festive. Le président Freddy De Mulder – un homme qui doit probablement rêver en chevaux-vapeur et en couple – a déclaré qu’ils étaient « ravis » de confirmer cela. Ravis ! C’est un euphémisme. C’est comme dire à un enfant que la confiserie distribue des bonbons gratuits pendant une semaine.
Et soyons honnêtes : après le succès du salon de 2025 – où plus de 307 000 personnes ont pris d’assaut les palais du Heysel –, ce n’était pas une surprise. Cette édition avait vu les constructeurs se surpasser avec 63 marques qui paradaient comme dans un concours de beauté à quatre roues. Des moteurs à combustion tonitruants aux nouveaux venus électriques silencieux, il y en avait pour tous ceux qui ont un jour tenu une clé de contact. Et maintenant, à peine un an plus tard, on remet le couvert. Pourquoi ? Parce que l’industrie automobile semble avoir besoin de prouver qu’elle reste pertinente, même à une époque de chasses aux sorcières contre le CO2 et de fétichisme des batteries.
Que peut-on attendre ? Eh bien, si l’on en croit Freddy – et pourquoi pas, il a l’air de savoir de quoi il parle –, ce sera une « plateforme importante » pour le secteur. Décideurs politiques, presse et grand public convergeront à nouveau vers Bruxelles pour découvrir ce que l’avenir sur roues nous réserve. Et ce n’est pas exagéré. Le Salon de l’Auto de Bruxelles, ce n’est pas juste une exposition de carrosseries rutilantes ; c’est un champ de bataille où les marques se disputent votre attention. Pensez aux derniers SUV qui ressemblent à des tanks, aux voitures électriques qui tentent de vous séduire avec leur charme silencieux, et – espérons-le – à quelques vieux bolides gloutons en essence qui savent encore ce qu’une sortie d’échappement doit faire : rugir !
Bien sûr, les détails restent flous. La FEBIAC garde les lèvres scellées sur le programme exact. « Ces prochains mois, nous allons lui donner forme », a dit Freddy, ce qui signifie sans doute qu’ils sont encore en train de débattre du nombre de camions de frites à installer cette année. Mais une chose est sûre : Brussels Expo, ce labyrinthe chaotique de palais au Heysel, sera à nouveau l’épicentre de la passion automobile. Pendant dix jours, du 9 au 18 janvier, ce sera un va-et-vient incessant de gens venus admirer, toucher et – si possible – acheter.
Et acheter, c’est bien là l’essentiel, non ? Le salon de 2025 a prouvé que les Belges restent fous de voitures. Un tiers des visiteurs est venu avec un chéquier en main, prêt à repartir avec un nouveau bolide. Et bien que la révolution électrique progresse, ce sont surtout les bons vieux moteurs essence et diesel qui ont rempli les showrooms par la suite. Désolé, fans de Tesla, mais il semble que le Flamand ou le Wallon moyen ne soit pas encore prêt à troquer son V8 contre un bourdonnement silencieux. Peut-être en 2026 ?
Ce qui rend ce salon encore plus excitant, c’est le timing. Janvier est traditionnellement LE mois du salon automobile, et après quelques ajustements de dates les années précédentes – coucou février 2025, c’était quoi ça ? –, nous voilà de retour à la normale. Le Heysel en hiver, une bière fraîche à la main et un moteur chaud pour vous réchauffer : c’est comme rentrer à la maison. Et avec une industrie qui se réinvente sans cesse, ce sera l’occasion rêvée de voir où tout cela nous mène. Une parade de voitures à brancher ? Enfin un aperçu du rêve à hydrogène ? Ou juste quelques chevaux supplémentaires sur une vieille classique pour nous faire saliver ? Je parie sur un mélange de tout ça, avec une bonne dose d’excentricité belge en prime.
Alors, amateurs de voitures, sortez vos agendas et encerclez ces dates en rouge. Le Salon de l’Auto de Bruxelles 2026 arrive, et s’il ressemble ne serait-ce qu’un peu à ce qu’on a vu avant, ce sera un carton. Oubliez la routine quotidienne, oubliez les embouteillages sur le Ring – c’est là qu’il faut être. Dix jours de folie automobile pure, en plein cœur de Bruxelles. Et qui sait, peut-être qu’on s’y croisera, à baver ensemble devant une bête surmotorisée totalement ridicule. D’ici là, continuez à rouler !