Nouvelle Taxe de Circulation pour les Véhicules Électriques en Flandre

Nouvelle Taxe de Circulation pour les Véhicules Électriques en Flandre

30 septembre 2024

Nouvelle Taxe de Circulation pour les Véhicules Électriques en Flandre

 

Dans un changement de politique remarquable, le nouveau gouvernement flamand a décidé dans son accord de gouvernement que les acheteurs de voitures électriques devront désormais payer la Taxe d'Immatriculation (BIV) ainsi qu'une taxe de circulation annuelle. Cette mesure fait partie d'un ensemble plus large de modifications qui auront un impact significatif sur les automobilistes en Flandre.

Jusqu'à présent, les véhicules électriques en Flandre bénéficiaient d'une exonération de la BIV et de la taxe de circulation, une mesure fiscale destinée à encourager la transition vers un transport plus respectueux de l'environnement. Cependant, avec l'argument que la "verdissement rapide" du parc automobile rend le soutien fiscal désormais inutile, et pour contrer l'érosion des revenus due à ces exonérations, le gouvernement a décidé de les supprimer.

La nouvelle réglementation stipule que la BIV et la taxe de circulation pour les voitures électriques seront plus faibles que pour les véhicules à moteur à combustion, mais la fin de la prime EV, actuellement accordée à l'achat d'une voiture électrique neuve ou d'occasion, interviendra dès que cela sera juridiquement possible. Le gouvernement assure cependant que les demandes déjà déposées seront traitées sous l'ancienne réglementation.

Ce changement de politique reflète une stratégie plus large pour adapter la fiscalité à la nouvelle réalité d'un nombre croissant de véhicules électriques sur les routes. Le gouvernement flamand souligne que les véhicules électriques, tout comme les véhicules traditionnels, utilisent les routes publiques, ce qui justifie l'introduction de ces taxes.

En outre, l'accord de gouvernement inclut des mesures telles que l'expansion des zones à 30 km/h et une révision de la stratégie pour l'infrastructure de recharge publique, mais il renonce à renforcer les conditions pour les zones à faibles émissions dans des villes comme Anvers et Gand, considérant que l'évolution vers un parc automobile sans émissions améliorera suffisamment la qualité de l'air.

Ces développements indiquent un changement dans la politique gouvernementale, où les premiers incitatifs pour le transport électrique laissent place à une politique fiscale plus équilibrée entre les différents types de véhicules, ce qui sans aucun doute alimentera le débat sur l'accessibilité et l'attractivité des voitures électriques en Flandre.