Le monde de l’automobile est un champ de bataille. D’un côté, il y a les voitures électriques silencieuses et d’une efficacité clinique, qui vous transportent d’un point A à un point B sans la moindre once d’âme. De l’autre, il y a la BMW M2 CS, une fusée à propulsion arrière rugissante qui fait un pied de nez à la police de l’environnement. Ce n’est pas une voiture pour ceux qui tiennent leur liste de courses sur une tablette ou qui pensent que « dynamique » est un terme branché pour une présentation PowerPoint. Non, c’est une machine pour ceux qui ont de l’essence dans les veines et qui préfèrent le rugissement d’un six cylindres en ligne au silence d’une Tesla.
Commençons par l’apparence. La M2 CS n’est pas discrète. Avec ses ailes élargies, son diffuseur agressif et un capot qui semble avoir avalé un bodybuilder sous stéroïdes, cette voiture hurle : « Je suis là, et je suis en colère. » BMW a joué la carte de la fibre de carbone – capot, toit, aileron, tout est plus léger qu’un gâteau aux fruits de votre grand-mère. Résultat ? Une économie de poids d’environ 30 kilos par rapport à la M2 standard. Ça peut sembler peu, mais dans un monde où chaque gramme compte, c’est comme mettre un sumo au régime.
Sous le capot bat le cœur de cette bête bavaroise : un six cylindres en ligne de 3,0 litres à double turbo, développant une puissance colossale de 523 ch et 479 lb-pi de couple. C’est plus qu’assez pour faire croire à vos voisins qu’un avion de chasse s’est garé dans votre garage. De 0 à 100 km/h ? 3,8 secondes. De 0 à 200 km/h ? 11,7 secondes. Vitesse maximale ? 302 km/h, limitée électroniquement. Ce n’est pas une voiture, c’est une machine à remonter le temps qui vous ramène à vos années d’adolescence, quand vous rêviez de posters de voitures rapides accrochés à vos murs.
Mais ce qui rend la M2 CS vraiment spéciale, c’est qu’elle reste fidèle à ses racines. À une époque où même les voitures de sport adoptent la transmission intégrale pour être « plus accessibles », BMW s’accroche à la propulsion arrière. Et c’est une bénédiction. Parce que, soyons honnêtes, qui veut une voiture qui fait sagement ce qu’on lui demande ? La M2 CS est une rebelle. Elle vous défie, vous demande de prouver vos talents de pilote et vous récompense d’un sourire jusqu’aux oreilles quand vous prenez un virage à la perfection. Avec un différentiel à glissement limité actif et une suspension abaissée de 8 mm par rapport à la M2 standard, cette voiture semble collée à l’asphalte – jusqu’à ce que vous décidiez d’enfoncer l’accélérateur et de faire danser l’arrière.
L’intérieur ? C’est du pur BMW M : un mélange de luxe et de sportivité. Vous avez droit à un écran incurvé qui semble tout droit sorti d’un vaisseau spatial, avec un tableau de bord de 12,3 pouces et un écran multimédia de 15 pouces. Les sièges sport, recouverts de cuir Merino avec des surpiqûres rouges, vous maintiennent fermement en place pendant que vous malmenez la M2 CS dans les virages. Et oui, vous pouvez encore choisir entre une boîte manuelle – une rareté de nos jours – ou une automatique Steptronic à huit rapports pour ceux qui sont paresseux ou qui veulent pianoter sur leur téléphone dans les embouteillages.
Mais ne nous voilons pas la face. Ce n’est pas une voiture bon marché. Avec un prix de départ autour de 86 800 £ (ou l’équivalent d’une petite hypothèque en Belgique), la M2 CS n’est pas pour le commun des mortels. Et c’est tant mieux. C’est une voiture pour les puristes, pour ceux qui savent encore à quoi ressemble le son d’un moteur à combustion et qui n’ont pas peur de brûler un peu d’essence pour une dose de plaisir pur. BMW n’en produira qu’un nombre limité, alors si vous en voulez une, il faudra être plus rapide que la M2 CS elle-même pour passer commande.
Il y a toutefois un petit bémol. À une époque où le monde passe à l’électrique, la M2 CS ressemble un peu au dernier dinosaure. Un dinosaure glorieux et rugissant, mais un dinosaure quand même. Les émissions de CO2 ne sont pas vraiment écologiques, et avec des réglementations environnementales de plus en plus strictes, c’est peut-être l’une des dernières voitures de ce genre. Mais vous savez quoi ? Si le monde part en vrille, autant profiter du voyage.
En résumé, la BMW M2 CS est un hommage à tout ce qui rend la conduite amusante. C’est une voiture que vous achetez non pas parce que vous en avez besoin, mais parce que vous la voulez. Parce que vous aimez la sensation de 523 ch sous votre pied droit, le son d’un six cylindres qui rugit comme un lion, et l’idée de prendre un virage avec un sourire qui vous fend le visage en deux. Ce n’est pas une voiture pour tout le monde. C’est une voiture pour les rebelles, les rêveurs, les passionnés d’essence.
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