Soyons honnêtes, le monde de l’automobile est devenu un véritable champ de bataille ces dernières années. D’un côté, il y a ces voitures électriques silencieuses et furtives qui vident votre maison de son énergie et vous font frissonner les poignets avec tout ce freinage régénératif. De l’autre, les monstres à essence rugissent une dernière fois avant que la police écologique ne les envoie à la casse. Et puis, sorti de nulle part, BMW se pointe et déclare : « On va faire autrement. » Pas avec une batterie grosse comme un éléphant, mais avec de l’hydrogène. Oui, cet hydrogène que vous ne connaissiez que des cours de chimie ou des lancements de fusées. Et ils le collent à leur fierté, la X5. La nouvelle génération, prévue pour débouler en 2028, aura une variante appelée iX5 Hydrogen. C’est comme s’ils avaient pris un SUV de luxe, y avaient fourré un réservoir d’hydrogène et dit : « Regardez, plus besoin de borne de recharge, on remplit et on trace. »
Mais pourquoi une marque comme BMW, qui passe généralement son temps à polir des calandres chromées et à peaufiner des turbos, se lance-t-elle soudain dans l’hydrogène ? C’est simple : ils ont joué la carte maligne. Plutôt que de réinventer la roue – ou ici, la pile à combustible –, ils ont fait appel aux Japonais. Toyota, ce vieux renard des hybrides, prête sa technologie. Un mariage de convenance, mais qui fonctionne. BMW construit la voiture, Toyota fournit les astuces de la pile à combustible, et ensemble, ils rêvent d’une Europe remplie de stations de remplissage d’hydrogène. Parce qu’on va se le dire, sans un réseau de stations, c’est aussi utile qu’une Ferrari limitée à 30 km/h. Ils promettent déjà de faire du lobbying pour plus de stations, car personne n’a envie de se retrouver à sec dans les Ardennes, à fixer un panneau « Rechargez votre smartphone ici. »
Imaginez la balade – non, attendez, pas d’imaginez, je déteste ça. Prenez la route : vous montez dans cette iX5, avec son design tout droit sorti du futur. Le nouveau langage stylé de BMW, déjà testé sur l’iX3, avec des lignes acérées et une calandre qui vous toise comme si elle vous défiait en duel. Cinq motorisations dans un seul modèle : diesel pour les puristes qui ne sont pas prêts au changement, essence pour les guerriers du week-end, hybride rechargeable pour les pécheurs à moitié repentis, tout électrique pour les écolos purs et durs, et puis cet héros à l’hydrogène. L’iX5 Hydrogen sera la première production de masse à hydrogène de BMW, pas un prototype qui finit au garage après deux tours. Cette chose crache de la vapeur d’eau par l’échappement au lieu de nuages toxiques – c’est presque poétique, non ? Pendant que vos concurrents se battent avec des batteries plus lourdes qu’un éléphant au régime, celle-ci roule à l’or liquide qu’on remplit en trois minutes. Rapide, propre, et sans l’angoisse de l’autonomie.
Mais ne nous embalons pas trop ; l’hydrogène reste l’outsider dans cette arène écolo. C’est moins efficace que les batteries – on perd de l’énergie à chaque étape, de la production à la pompe – et le coût ? Disons que ce n’est pas moins cher qu’un week-end à Monaco. Pourtant, BMW, Hyundai et Toyota s’accrochent. Ils y voient l’avenir pour les longs trajets, les camions et les bus qui ne peuvent pas se permettre une pause recharge le temps d’un café. Pour la X5, ça signifie que vous avez enfin un SUV capable de grimper les montagnes sans s’essouffler sur une batterie vide. Oui, il y a des défis : les réservoirs doivent être solides, la pile fiable, et le monde doit arrêter de brûler du gaz naturel pour produire cet hydrogène. Mais bon, si quelqu’un peut régler ça, c’est bien la bande qui fabrique des voitures qui vous font sourire au volant.
C’est du BMW pur jus : rebelle, innovant, et juste un poil arrogant. Ils auraient pu rester sur la voie sûre des véhicules électriques, mais non, ils balancent l’hydrogène dans l’équation et secouent tout. L’iX5 Hydrogen n’est pas un gadget ; c’est une déclaration. Un gros doigt d’honneur au monopole des batteries, et un clin d’œil à tous ceux qui rêvent de voitures qui ne restent pas branchées à une prise. Est-ce que ce sera le sauveur ? On verra en 2028. En attendant, savourez le chaos, car le monde automobile n’a jamais été ennuyeux, et ça ne fait que s’améliorer.
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