BYD écrase l’Europe tandis que Stellantis pousse enfin un soupir de soulagement

BYD écrase l’Europe tandis que Stellantis pousse enfin un soupir de soulagement

06 octobre 2025

Laissez-moi vous parler du marché automobile européen, ce champ de bataille épique où les vieux titans comme Volkswagen et Renault s’accrochent à leurs trophées rouillés pendant que des nouveaux venus de l’Est débarquent comme une meute de loups affamés à un pique-nique. Prenez BYD, ce trublion chinois qui ne murmure plus, mais rugit. En août de cette année – oui, 2025, l’année où tout le monde pensait que la voiture électrique n’était qu’une lubie passagère – BYD a vendu, pour le douzième mois consécutif, plus de voitures dans l’UE que l’imbattable Tesla d’antan. Trois fois plus qu’il y a un an, pour être précis : 9 130 unités, soit une hausse vertigineuse de 201 %. Pendant ce temps, les ventes de Tesla plongent de 36,6 %, leur part de marché se ratatinant à un misérable 1,2 %. BYD, lui, s’octroie un solide 1,3 %. C’est comme regarder un pilote de Formule 1 doubler un skateboarder ; douloureux à voir, mais ô combien jouissif.

Qu’est-ce qui rend BYD aussi inarrêtable ? C’est simple : ils balancent des prix comme de la confetti à une fête d’anniversaire. Leurs véhicules électriques à batterie ont bondi de 30,2 %, et les hybrides rechargeables – ces malins qui trimballent encore un peu d’essence pour les cas d’urgence – ont grimpé de 54,5 %. Prenez la Seal 6 Touring, un modèle que j’imagine comme un croisement entre un paquebot de luxe et une fusée sur roues : spacieux, silencieux et si abordable qu’on se demande si, à Shenzhen, ils gonflent encore les pneus à la main. Le marché total a progressé de 5,3 %, mais BYD ? Ils rigolent à gorge déployée. Leur gamme d’EV et de PHEV est non seulement abordable, mais elle ne donne pas l’impression de conduire une voiture en plastique. Pas étonnant qu’Elon Musk fasse probablement des cauchemars en tweetant sur la colonisation de Mars pour oublier l’humiliation.

Mais attendez, il y a de l’espoir pour les anciens. Voici Stellantis, ce conglomérat d’élégance italienne et d’entêtement français – Fiat, Peugeot, Citroën, Alfa Romeo, j’en passe. Après une année de misère, avec une chute de 8,9 % sur les huit premiers mois, Stellantis a enfin grimpé en août avec un modeste gain de 3,4 %. Citroën et Alfa Romeo ont mis la main à la pâte, comme s’ils avaient soudain réalisé que le monde ne s’arrête pas aux moteurs à combustion. Ce n’est pas une parade triomphale – le marché dans son ensemble a à peine bougé, avec un -0,1 % sur la période – mais bon, c’est quelque chose. Imaginez : après le drame de l’ex-PDG Carlos Tavares et un directeur financier qui s’en va après à peine un an (Doug Ostermann, remplacé par le pauvre Joao Laranjo), c’est comme un espresso après une gueule de bois. Ils luttent contre des coûts de production plus élevés et une transition lente vers l’électrique, pendant que les Chinois, avec leurs batteries bon marché et leur technologie maligne, balaient tout sur leur passage. Mais avec des modèles comme la Fiat 500 Hybrid, qui ajoute une touche d’hybride à cette petite boîte à gâteaux iconique, ils montrent de la résilience. C’est comme un vieux renard qui attrape enfin un lapin : pas gracieux, mais efficace.

Et puis, il y a le chaos plus large. Les ventes de véhicules électriques en Europe ont explosé de 16,4 % pour les hybrides sur les huit premiers mois, tandis que les voitures essence et diesel halètent derrière. Les véhicules électriques à batterie ont capté 15,6 % de parts de marché au premier semestre, avec 869 271 nouvelles immatriculations. Mais pendant ce temps, la Chine rôde dans l’ombre : des marques comme Jetour, spécialiste des SUV du groupe Chery, débarquent en Pologne avec des bolides à essence qui contournent les taxes européennes sur les VE. Trois modèles dès novembre, sans chichi électrique – juste une bonne vieille puissance thermique. Une manoeuvre astucieuse, car pendant que Bruxelles se chamaille sur les droits d’importation, l’invasion orientale se glisse discrètement.

En somme, le marché auto européen est un cirque : BYD en acrobate qui laisse le public bouche bée, Stellantis en clown qui retrouve enfin son équilibre, et le reste en spectateurs se demandant s’ils n’auraient pas mieux fait d’acheter un vélo. Une chose est sûre : l’avenir est électrique, pétillant et impitoyable. Que vous vouliez une BYD pour narguer Tesla ou une Stellantis pour prouver que le vieux sang peut encore couler, la course devient plus folle que jamais.

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