Le drame de la séparation de Stellantis : une opportunité pour la liberté électrique

Le drame de la séparation de Stellantis : une opportunité pour la liberté électrique

29 octobre 2025

Soyons honnêtes : les fusions dans l’industrie automobile semblent être une idée brillante sur le papier, mais en réalité, elles ressemblent souvent à un mariage entre deux familles qui détestent les recettes préférées de l’autre. Prenez Stellantis, ce monstre conglomerate né de l’union improbable entre Fiat Chrysler et PSA en 2021. Le résultat ? Quatorze marques forcées de cohabiter sous un même toit – de l’Italienne fougueuse Fiat à l’Américaine robuste Jeep, avec une Peugeot française essayant de maintenir la paix. Et maintenant, avec l’ancien patron Carlos Tavares qui, depuis son fauteuil de retraité, évoque une possible séparation, ça commence à frémir. Est-ce la fin d’une expérience ratée ou le début de quelque chose de mieux ? Pour nous, les fervents défenseurs de la révolution électrique, ça sent l’opportunité.

Tavares, 67 ans et ancien grand manitou jusqu’en décembre dernier, était l’homme chargé de donner vie à cette fusion. Il a taillé dans les coûts là où ça faisait mal : délocalisation de la production vers des régions moins chères, suppression de modèles pour sauver les comptes. Ça a marché à moitié – Stellantis est devenu le quatrième constructeur mondial – mais le prix a été élevé. La qualité a souffert, les prix ont grimpé en flèche, et aux États-Unis, où Jeep et Ram devaient briller, tout a dérapé. Les syndicats ont grogné, les gouvernements italien et français se sont sentis trahis, et finalement, Tavares a quitté le navire après une chute des profits que personne n’avait vue venir. Pas vraiment une sortie digne d’un conte de fées, mais dans ce milieu, on survit rarement avec une poignée de main dorée et un sourire.

Dans son récent livre – une sorte de lettre d’adieu à l’industrie – Tavares jette un pavé dans la mare. « Peut-être que les marques françaises, italiennes et américaines de ce grand groupe devraient reprendre leur propre chemin », écrit-il sobrement. Il craint que l’équilibre fragile entre Paris, Turin et Détroit ne s’effondre. Imaginez : les Italiens veulent protéger Fiat contre les concurrents chinois, les Français exigent des emplois pour Opel et Citroën, et les Américains menacent de taxes sous une nouvelle administration qui voit les voitures européennes comme des envahisseurs. « Stellantis est une entité incroyablement complexe à gérer », avoue-t-il, et on entend presque son soupir entre les lignes. Ce n’est pas un appel au chaos, mais un avertissement lucide : sans vigilance constante, cet édifice s’écroulera.

Et parlons un instant de cette complexité, car c’est là que réside l’ironie – ou la tragédie, selon votre point de vue. Pendant que Tesla et BYD conquièrent le monde avec des batteries plus percutantes qu’un V8, Stellantis reste englué dans un réseau de vieilles habitudes. Ces quatorze marques ? Elles se battent pour des ressources limitées, tout en devant chacune passer à l’électrique. Peugeot tente de lancer un VE branché, Jeep veut un tout-terrain électrique, et Fiat… eh bien, Fiat essaie juste de survivre. Résultat : une transition vers l’électrique trop lente, avec des usines à moitié vides en Europe et des investissements détournés vers les États-Unis sous la direction du nouveau PDG, Antonio Filosa. Ce dernier, un vétéran d’Amérique latine, injecte des milliards dans les usines Jeep américaines, mais réduit les ambitions européennes. Les syndicats s’insurgent, et ils ont raison : si vous voulez saisir l’avenir, pourquoi ne pas tout miser sur l’électrique plutôt que de s’accrocher à des moteurs à combustion qui toussent comme un fumeur après un marathon ?

Mais voici la bonne nouvelle : une scission pourrait trancher ces nœuds gordiens. Laissez les Américains faire leurs pick-ups et muscle cars – peut-être même en tant que marque purement yankee, comme le murmurent les Républicains. Les Européens ? Ils pourraient permettre à Peugeot, Citroën et Opel de se concentrer sur ce qu’ils font de mieux : des VE intelligents et abordables qui envahissent les rues de Bruxelles et Berlin. Fini les lourdeurs bureaucratiques transfrontalières, fini les compromis qui freinent l’innovation. Les mots de Tavares sonnent comme un signal d’alarme : simplifiez, accélérez, électrifiez. Car dans un monde où les usines chinoises produisent des voitures comme des confettis, la complexité est l’ennemi du progrès. Et le progrès, mesdames et messieurs, c’est rouler en silence, en douceur, et sans émissions – la seule voie qui vaille.

Alors oui, ce drame de la séparation pourrait bien être la meilleure nouvelle pour l’industrie automobile depuis l’invention du pneu. Cela nous force à faire un choix : s’accrocher au passé ou accélérer vers un avenir rempli de kilowatts et de kilomètres sans culpabilité. Chez nous, où nous rêvons chaque jour d’un monde 100 % électrique, nous y voyons une invitation. Une chance de prouver que plus petit, plus intelligent et plus vert l’emporte toujours.

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