Franchement, le monde des voitures électriques regorge de machines aussi excitantes qu’un frigo sur roues. Et puis arrive Cupra avec la Raval, une petite bombe compacte qui prouve qu’on peut rouler en zéro émission sans s’endormir au volant. Ce n’est pas une énième caisse à courses sans âme, c’est un guerrier urbain, né dans les rues de Barcelone, conçu pour avaler les virages et snober les embouteillages avec un sourire carnassier. Et oui, en tant que quelqu’un qui rêve d’un monde silencieux où l’accélération vous plaque au siège sans faire hurler un moteur, je compte les jours avant de pouvoir la malmener.
La Raval ouvre le bal d’une nouvelle génération de compactes électriques du groupe Volkswagen – une sorte de cousin sportif et espagnol des futures Volkswagen ID. Polo et Skoda Epiq. Avec ses quatre mètres et quelques, elle se glisse partout, même dans ces places de parking où il faut être contorsionniste. Mais sous ces lignes acérées se cache un vrai caractère. Le design est tranchant comme une lame : phares triangulaires qui rappellent le concept UrbanRebel de 2021, barre lumineuse pleine largeur à l’arrière, petit becquet discret mais suffisant pour dire « je ne rigole pas ». L’ensemble respire le premium rebelle, avec ces touches cuivrées typiques de la marque. Ce n’est plus une étude de style déjantée, c’est une voiture prête à vivre.
Côté conduite, Cupra n’a pas fait dans la demi-mesure. Tous les modèles sont abaissés de 15 mm par rapport à leurs cousins sages, avec une direction progressive et des disques aux quatre coins – pas de tambours cheap à l’arrière, merci. Les versions Dynamic et Dynamic Plus sortent 155 kW (211 ch), mais la VZ Extreme pousse à 166 kW (226 ch) et 290 Nm. Résultat : 0 à 100 km/h en 6,9 secondes et une envie permanente de trouver une route sinueuse. Ajoutez le châssis adaptatif Dynamic Chassis Control, un différentiel autobloquant électronique, des pneus larges sur des jantes de 19 pouces et un mode sport qui laisse la traction patiner juste ce qu’il faut : vous avez une traction avant qui se comporte comme une vraie hot hatch… mais électrique. Le one-pedal driving est réglé aux petits oignons, récupère un maximum d’énergie et donne une sensation de frein ultra-précise. C’est addictif.
Pour la batterie, Cupra joue la carte de la flexibilité : des packs plus modestes autour de 300 km pour les petits budgets, et le graal à 56 kWh qui annonce jusqu’à 450 km WLTP – largement assez pour filer au bord de mer le week-end sans stresser. La VZ descend un peu à cause du surplus de puissance et de grip, mais franchement, qui va se plaindre ? La recharge rapide est bien sûr de la partie, et grâce à la plateforme MEB+ l’espace intérieur est étonnamment généreux, avec un plancher plat et une banquette arrière où même le passager du milieu ne souffre pas. Le coffre avale sans broncher les courses du mois et il y a même des rangements malins pour les câbles. Pratique, la petite.
Côté prix, la Raval tape dans le mille : à partir d’environ 26 000 € pour l’entrée de gamme, c’est moins cher qu’une Peugeot e-208 tout en offrant bien plus de caractère. C’est un peu plus que la future VW sage, mais vous payez le feu sacré espagnol. Production dès début 2026 à Martorell, et elle sera la première de la bande à sortir des chaînes. Cupra veut rendre l’électrique émotionnel, accessible aux jeunes citadins qui refusent de sacrifier le plaisir.
Bref, la Cupra Raval est la preuve vivante que l’électrique peut être excitant, efficace et désirable. Dans un monde où trop d’EV donnent l’impression d’une punition écologique, elle remet le fun au centre. Silencieuse, explosive, parfaitement affûtée pour la ville et au-delà.
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