La Ferrari Roma n’est plus. Vive la Ferrari Amalfi ! Avec beaucoup de panache, Ferrari a dévoilé sa dernière création, une coupé 2+, mais mettons de côté les discours marketing rutilants pour examiner ce qui se passe vraiment. Est-ce une révolution sur quatre roues ou simplement une Roma avec une étiquette plus coûteuse ? Prenez un espresso, installez-vous confortablement, et laissez-moi vous emmener pour un tour dans l’univers du dernier joyau de Ferrari.
L’Amalfi est, en un mot, magnifique. Réglons cela tout de suite. Les Italiens ont créé une voiture qui semble tout droit sortie d’une route côtière ensoleillée de la côte amalfitaine. Les lignes sont plus acérées, le museau plus affûté, et l’arrière arbore une bande lumineuse droite qui évoque un rêve italien futuriste. La calandre a disparu, remplacée par une large prise d’air et un dôme de puissance sur le capot qui hurle : « Je suis une Ferrari, et je le sais ! » Le design s’inspire davantage de la 12Cilindri, avec une touche de charme rétro qui rappelle les jours glorieux de la 365 GTB/4 Daytona. Mais soyons honnêtes : en y regardant de près, on voit que ce n’est pas un modèle entièrement nouveau. C’est une Roma avec un lifting, une métamorphose coûteuse que Ferrari préfère qualifier de « nouvelle voiture ». Un coup astucieux ? Peut-être. Mais quand elle est aussi belle, qui peut leur en vouloir ?
Sous le capot, on retrouve le familier V8 biturbo de 3,9 litres, mais avec un supplément de fougue : 640 chevaux, soit 20 de plus que la Roma. De quoi vous propulser de 0 à 100 km/h en 3,3 secondes et atteindre 200 km/h en à peine 9 secondes. La vitesse maximale ? Un impressionnant 320 km/h. La boîte automatique à double embrayage à huit rapports transmet toute cette puissance aux roues arrière, et un nouvel aileron arrière actif génère jusqu’à 110 kilos d’appui aérodynamique supplémentaire lorsque vous enfoncez l’accélérateur. Le système de freinage brake-by-wire a été amélioré pour une sensation de freinage plus précise, et les aides à la conduite ont été modernisées avec une suite complète d’ADAS. Ferrari promet que l’Amalfi anticipe votre adhérence plus vite que votre belle-mère ne critique vos choix de carrière. Mais soyons réalistes : quand vous conduisez une Ferrari, vous n’avez pas besoin d’aides à la conduite pour booster votre confiance.
À l’intérieur, l’habitacle marque un net progrès. La Roma avait été critiquée pour son volant à pavé tactile, où un virage un peu trop enthousiaste pouvait vous faire basculer sur une station de polka. Ferrari a écouté : le volant retrouve des boutons physiques à l’ancienne. Enfin ! Le bouton de démarrage iconique est de retour, et le tableau de bord est plus épuré, avec trois écrans numériques qui s’alignent parfaitement sur le style de la 12Cilindri. Apple CarPlay et Android Auto sont désormais de série, sans transformer votre tableau de bord en chaos numérique. La console centrale est plus compacte, avec un panneau de sélection des vitesses qui fait un clin d’œil aux Ferrari à boîte manuelle d’antan. La configuration 2+2 reste, ce qui signifie que la banquette arrière est plus adaptée à votre sac de créateur qu’à votre ado dégingandé. Mais avec 273 litres de coffre, vous pouvez emporter assez de bagages pour un week-end à Monaco.
Reste une question : pourquoi un nouveau nom ? La Roma n’avait pas cinq ans et recevait des éloges en pagaille. Pourquoi ne pas appeler un lifting ce qu’il est ? Ferrari semble considérer le mot « lifting » comme réservé aux marques moins prestigieuses, comme une berline bon marché qui gagne un nouveau pare-chocs. L’Amalfi est une évolution, une suite raffinée d’un livre déjà brillant. Avec un prix indicatif d’environ 240 000 euros en Italie (probablement bien au-dessus de 320 000 euros aux Pays-Bas), c’est la Ferrari « la moins chère » que vous puissiez acheter. Bon marché, bien sûr, c’est relatif – pour ce prix, vous pourriez acheter une maison mitoyenne à Den Helder. Mais entre une maison et une Amalfi, vous savez ce qui procure le plus de plaisir un dimanche matin.
L’Amalfi est donc plus rapide, plus intelligente et plus belle que sa prédécesseuse, mais une révolution ? Non. C’est une évolution, une Roma avec un éclat supplémentaire et quelques ajustements malins. Et franchement ? Ce n’est pas un problème. Ferrari sait comment faire battre les cœurs plus vite, et l’Amalfi y parvient avec brio. Attendez-vous à la voir dans les showrooms fin 2025, avec une version Spider qui suivra sans doute. D’ici là, vous pouvez déjà choisir votre couleur préférée – rouge pour les puristes, ou peut-être cette teinte bleu-vert pour les audacieux.
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