L’Union européenne a encore sorti un de ses plans brillants de son chapeau magique, et cette fois, c’est du lourd. Imaginez un monde où votre agence de location de voitures préférée – vous savez, celle qui vous fournit une décapotable stylée pour vos vacances en Espagne – ne pourrait plus acheter que des voitures électriques à partir de 2030. Fini les V8 rugissants, fini les diesels qui vous emmènent d’Amsterdam à Munich sans s’arrêter, rien que des petits engins électriques qui bourdonnent et vous laissent en rade à mi-chemin parce que le point de recharge le plus proche est occupé par une maman branchée en Tesla. C’est le dernier joujou de l’UE, et le chancelier allemand Friedrich Merz n’est pas vraiment ravi. Et franchement ? Je le comprends parfaitement.
L’UE, avec son amour insatiable pour les règles et les ingérences, a décidé que les sociétés de location de voitures et les grandes flottes d’entreprise devront acheter uniquement des véhicules électriques à partir de 2030. Pourquoi ? Parce que 60 % des nouvelles voitures en Europe sont destinées aux flottes professionnelles, et si vous les passez toutes à l’électrique, vous faites un grand pas vers cet objectif sacré d’un avenir neutre en CO2. Ça semble noble, non ? Mais dans la pratique, ce plan fuit de partout comme une vieille Land Rover sous une tempête. Merz, avec son pragmatisme typiquement allemand, a qualifié cette proposition de « complètement déconnectée des besoins actuels en Europe ». Et il a raison. L’industrie automobile, l’un des joyaux de l’Europe, est mise à genoux par ce genre d’absurdité. « Nous ne devons pas détruire notre industrie en nous focalisant sur une seule technologie », a déclaré Merz, et je ne peux qu’applaudir.
Soyons honnêtes : les voitures électriques ne sont pas la solution à tout. Oui, elles sont silencieuses, et oui, elles n’émettent pas de gaz d’échappement en roulant en ville. Mais avez-vous déjà essayé de louer une voiture électrique sur une île grecque ? Bonne chance pour trouver une borne de recharge au milieu des oliveraies et des chèvres. Des sociétés de location comme Hertz ou Sixt ont déjà tenté de miser gros sur l’électrique, et devinez quoi ? Elles ont revendu des dizaines de milliers de véhicules électriques à prix cassés, parce que les clients n’en voulaient pas. Pourquoi ? Parce que personne n’a envie de passer des heures à chercher une borne de recharge fonctionnelle en vacances, ou de laisser sa voiture de location à une borne rapide qui semble tout droit sortie de l’Union soviétique. Les gens veulent du confort, pas des complications. Et ne parlons même pas de l’infrastructure. Le réseau électrique européen n’est tout simplement pas prêt à alimenter des millions de voitures de location. L’infrastructure de recharge est un patchwork de bornes cassées, de chargeurs lents et d’applications plus frustrantes qu’un embouteillage sur l’A2.
Et puis, il y a l’aspect économique. Ce plan ne touche pas seulement les loueurs, mais aussi les grandes sociétés de leasing et les flottes d’entreprise. Ça représente 60 % du marché des voitures neuves en Europe ! Si tout doit passer à l’électrique, devinez ce qui va se passer : les coûts vont grimper en flèche. Les voitures électriques restent plus chères à l’achat que leurs homologues essence ou diesel, et ces coûts seront bien sûr répercutés sur le client. Préparez-vous donc à des locations et des contrats de leasing plus chers. Et qui va payer la note ? Exactement, vous et moi, les honnêtes citoyens qui veulent juste louer une voiture pour aller à la côte sans devoir prendre un crédit.
Mais ce n’est pas tout. L’UE s’accroche à son plan de rendre toutes les nouvelles voitures neutres en CO2 d’ici 2035, ce qui revient à interdire les moteurs à combustion. Cette nouvelle proposition pour les loueurs est en réalité une porte dérobée pour imposer cette interdiction cinq ans plus tôt sur une grande partie du marché. Malin, Bruxelles, très malin. Mais aussi incroyablement myope. Parce que pendant que l’UE poursuit ses rêves verts, l’industrie automobile suffoque sous la pression. L’Allemagne, le pays de BMW, Mercedes et Volkswagen, ressent la chaleur. Merz avertit qu’une focalisation exclusive sur l’électrique détruit l’industrie, et il n’est pas le seul à le penser. Même les patrons des grands constructeurs comme BMW et Mercedes plaident pour une approche plus large, avec de la place pour les hybrides, les carburants synthétiques et d’autres technologies. Parce que, soyons sérieux : si vous étranglez le moteur à combustion, vous jetez un siècle d’innovation et d’emplois à la casse.
Et puis, il y a la réalité du marché. En Allemagne, les ventes de voitures électriques ont chuté de près de 70 % en août après la suppression des subventions. Les clients n’en veulent pas, ou ne peuvent pas se les offrir. Et si même les Allemands, qui achètent normalement tout ce qui brille et roule sur quatre roues, débranchent la prise, que pensez-vous qu’il se passe dans le reste de l’Europe ? L’UE semble croire qu’on peut forcer toute une industrie à passer à l’électrique, mais elle oublie que c’est le client qui décide. Et ce client veut du choix, pas de la contrainte. Comme l’a dit Merz : « L’Europe doit rester technologiquement ouverte. » Exactement. Laissez le marché faire son travail, au lieu de laisser des bureaucrates à Bruxelles penser qu’ils peuvent dicter l’avenir.
Alors, quoi maintenant ? L’UE affirme que la proposition n’est pas encore définitive et que le Parlement européen votera à ce sujet plus tard cette année. Mais si ça passe, préparez-vous. Les locations de voitures deviendront plus chères, l’offre se réduira, et il y a de fortes chances que vos projets de vacances tombent à l’eau à cause d’une borne de recharge défectueuse au milieu de nulle part. L’industrie automobile mérite mieux, et nous, les conducteurs, aussi. Espérons que Merz et ses alliés feront chanter Bruxelles sur un ton plus bas. Parce que sinon, nous finirons tous par conduire une voiture électrique qu’on n’a pas voulue, vers un endroit où on ne pourra pas recharger.
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