Bon, parlons de la dernière tentative de Volkswagen pour redonner un coup d’éclat à ses chouchous électriques, les ID.3 et ID.4. Ces voitures, censées être les porte-étendards de la révolution verte de VW, traînent dans le coin depuis un moment, non ? Et soyons francs, elles ont essuyé pas mal de critiques : un système d’infodivertissement capricieux, des intérieurs qui donnent l’impression d’avoir été conçus par quelqu’un qui déteste le bonheur, et une vague sensation qu’elles ne sont pas tout à fait les messies électriques promis par VW. Mais pas de panique, Volkswagen a retroussé ses manches, fait craquer ses doigts et dévoilé un facelift pour les deux modèles qui, ils le jurent, va tout régler. Tout ! Plongeons dans ce spectacle électrique pour voir si c’est du vent ou du pur génie.
D’abord, l’ID.3. C’est la réponse électrique de VW à la Golf, une voiture censée être le champion du peuple, mais qui s’est plutôt transformée en punching-ball. Les premiers propriétaires ont râlé contre l’écran tactile qui semblait avoir une vie propre, des boutons qui n’en étaient pas mais des “sliders tactiles” exaspérants, et un intérieur qui semblait construit avec un budget plus serré qu’un portefeuille d’Écossais. Le facelift de 2023 avait déjà tenté de colmater les brèches : meilleur infodivertissement, un intérieur un poil moins déprimant et un look plus affûté. Mais visiblement, ça ne suffisait pas. Le facelift de 2025, que VW vend comme si c’était l’apocalypse, promet d’aller plus loin. Ils se sont inspirés de leur petit frère, le futur ID.2. Imaginez une technologie plus clinquante, une cabine qui ne donne pas l’impression d’avoir été dessinée dans un tableur, et peut-être, oh peut-être, qu’ils vont enfin virer ce maudit slider tactile non éclairé. L’ID.3 se décline désormais en neuf versions, avec des batteries allant d’un pack de 45 kWh pour 425 km d’autonomie à un modèle Pro S offrant 553 km. Elle embarque un moteur de 204 ch qui bondit à 100 km/h en 7,9 secondes et peut avaler 125 kW pour atteindre 80 % de charge en 38 minutes. Pas mal, hein ? Mais accrochez-vous : elle a des freins à tambour à l’arrière. Des tambours ! En 2025 ! Quoi d’autre, un lecteur cassette ?
Ensuite, l’ID.4, le grand frère censé conquérir le marché des SUV familiaux. Disons-le, c’est un peu un flop commercial, avec l’usine VW d’Emden qui réduit la production parce que, franchement, personne ne l’achète. La Skoda Enyaq, sa cousine sur la même plateforme, lui pique la vedette, et même la future ID.7 n’a pas franchement mis le feu aux poudres. Mais VW ne baisse pas les bras. Le facelift de 2025 pour l’ID.4 promet plus de puissance et une meilleure efficacité, grâce à un nouveau moteur électrique déployé sur toute la gamme ID. Ce moteur, selon eux, offre plus de punch tout en consommant moins d’électricité. L’ID.4 bénéficie aussi d’une baisse de prix, passant sous les 40 000 € dans certains marchés grâce aux subventions pour véhicules électriques, mais il faut être rapide avant que l’offre ne s’évapore comme une promesse électorale. Et oui, elle gagne quelques nouveaux jouets : un logiciel amélioré, peut-être un écran tactile moins agaçant, et quelques retouches extérieures pour qu’elle ressemble moins à un frigo sur roues.
Parlons maintenant de l’éléphant dans la pièce : le passé de Volkswagen. L’ID.3 a été, en octobre 2020, la voiture électrique la plus vendue en Europe, un bref moment de gloire avant que les plaintes ne s’accumulent. L’ID.4, pendant ce temps, se fait éclipser par sa cousine tchèque, l’Enyaq, qui prouve qu’on peut faire une bonne électrique sur la même plateforme sans fâcher tout le monde. VW promet de corriger la “plus grande irritation” de l’ID.3 d’ici 2026 – probablement ce fichu slider tactile – mais on se demande s’ils ne se contentent pas de masquer les fissures. Les ventes de l’ID.3 ont grimpé de 104 % au premier trimestre 2025, la plaçant sixième en Europe, donc peut-être que VW est sur la bonne voie. Ou peut-être que les acheteurs sont juste désespérés de trouver autre chose qu’une Tesla.
Ce qui est rafraîchissant, c’est l’humilité nouvelle de VW. Ils ont admis que l’ID.3 et l’ID.4 n’étaient pas parfaites et mettent le paquet sur ces facelifts pour rectifier le tir. Les intérieurs gagnent des matériaux plus cossus, la technologie est traînée dans l’ère moderne, et il y a même des rumeurs d’une version GTX sportive de l’ID.3 avec 328 ch et une transmission intégrale. Ça, c’est le genre de chose qui fait battre le cœur, même si je ne le croirai qu’en le voyant. Pour l’instant, la propulsion arrière et le rayon de braquage serré de l’ID.3 en font un régal à jeter dans les virages, et l’espace supplémentaire de l’ID.4 est pratique pour ceux qui doivent transporter des enfants ou des cargaisons d’IKEA. Mais les deux voitures donnent encore l’impression de courir après leur temps dans un monde où les électriques chinoises arrivent en force et où même la Skoda de VW leur dame le pion.
Alors, le verdict ? Ces facelifts sont la tentative de Volkswagen de transformer un “bof” en “magnifique”. L’ID.3 et l’ID.4 gagnent en puissance, en autonomie et en technologie qui pourrait enfin fonctionner sans nécessiter un doctorat pour s’en servir. Les prix baissent, avec l’ID.3 qui passe sous les 30 000 € dans certains cas si vous jouez bien avec les subventions. Mais des freins à tambour ? Des sliders tactiles toujours pas éclairés ? Allons, VW, on est en 2025, pas en 1985. Il y a du potentiel, sans doute, mais difficile de se débarrasser du sentiment que VW a encore un train de retard. Si vous cherchez une compacte ou un SUV électrique, ces modèles remis à jour méritent un coup d’œil, surtout si vous êtes allergique au minimalisme chic de Tesla ou au snobisme de badge d’une BMW i4.
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