La moitié du parc électrique belge roule en leasing

La moitié du parc électrique belge roule en leasing

10 novembre 2025

Quelque chose de curieux se passe sur les routes belges : pendant que le reste du pays hésite encore entre un diesel qui tousse comme un fumeur de gitanes et une essence qui boit plus qu’un chameau assoiffé, la moitié de nos voitures électriques a déjà signé un contrat de leasing. Oui, vous avez bien lu : 51 % des 196 000 véhicules 100 % électriques du pays tournent grâce à des sociétés de location ou de leasing. C’est comme si la révolution électrique ne frappait pas à la porte, mais arrivait avec un contrat bien propre et une facture mensuelle.

Arrêtons-nous deux secondes sur les chiffres, ils filent plus vite qu’une Tesla en mode Ludicrous. La Fédération belge des loueurs de véhicules, qui représente plus de 90 % du secteur, gère un parc de 636 000 voitures. Près d’une sur trois est déjà full electric, et chez les leases longue durée, on grimpe même à 73 % zéro émission. Comparez ça au diesel qui ne représente plus que 15 % de la flotte louée, ou aux hybrides rechargeables qui se traînent à 23 %. L’électrique n’est plus une curiosité de salon ; c’est le moteur qui tire tout le peloton.

Pourquoi cette frénésie de leasing ? Parce que le fisc joue les Père Noël. Les entreprises récupèrent la TVA, l’État distribue des incitants plus généreux qu’un parking gratuit en plein centre. La durée moyenne d’un contrat ? 51 mois, soit neuf de plus qu’il y a cinq ans. Merci aux garanties batterie qui tiennent la route et aux valeurs résiduelles mieux maîtrisées. Résultat : une flotte qui verdit sans que les patrons vident leur compte en banque. En Flandre, où 78 % des nouvelles EV atterrissent, l’effet est encore plus marqué. Bruxelles et la Wallonie suivent, un peu essoufflées.

Mais soyons honnêtes : tout n’est pas rose chargeur. Ces EV en leasing saturent les routes, puis, à la fin du contrat, elles déboulent sur un marché de l’occasion plus bancal qu’un cycliste éméché après le Tour des Flandres. La valeur chute plus vite que le prix de l’essence après un krach, et les nouvelles taxes flamandes sur l’immatriculation et la circulation jettent du gravier dans les roues. La location courte durée a même plongé de près de 20 %, rendant les essais spontanés plus rares qu’un embouteillage fluide un lundi matin. Pourtant, je n’y vois pas une crise, mais une rampe de lancement. Le leasing, c’est l’apéritif avant l’achat : on goûte au silence, à l’accélération instantanée, au plein qui se fait sur une prise plutôt qu’à la pompe. Et avec une population EV qui a bondi de 83 % en un an pour dépasser les 384 000 unités, le mouvement est lancé. Ce n’est pas une mode, c’est la route qui se dessine déjà sous vos pneus.

Roulez-y vous-même. L’électrique, ce n’est pas juste malin, c’est addictif. Le couple immédiat, l’air propre qui donne des vacances à vos poumons, et l’argent économisé sur le carburant que vous pouvez claquer dans un vrai café plutôt qu’à la station. La Belgique, pays du compromis, choisit enfin l’accélérateur. Les loueurs sont les éclaireurs ; les particuliers suivront. Parce que pourquoi s’accrocher à un moteur qui grogne comme un voisin furieux quand on peut glisser sur des électrons ?

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