Kia EV4 : Le rebelle électrique qui remplace la Ceed

Kia EV4 : Le rebelle électrique qui remplace la Ceed

04 mars 2025

Imaginez un monde où les voitures électriques ne sont plus ces boîtes à biscuits mornes et sans âme, conçues uniquement pour vous traîner d’un point A à un point B avec un sourire béat collé sur leur calandre. Un monde où un constructeur coréen se lève, enfile ses gants de boxe et déclare : « Regardez bien, les Européens, on va secouer votre classe moyenne comme jamais ! » Eh bien, mes amis, c’est exactement ce que Kia a fait avec l’EV4. Et croyez-moi, ce n’est pas le genre de petit jouet électrique que votre grand-mère achèterait pour aller jouer au bingo.

La Kia EV4 a été dévoilée – bon, disons plutôt annoncée, parce que nous, pauvres Européens, devons encore ronger notre frein jusqu’après l’été 2025 pour pouvoir la lancer sur l’Autobahn à fond la caisse. Mais ce que Kia nous a déjà montré suffit à vous faire tomber les chaussettes. Cette bête arrive en deux versions : une hatchback de 4,43 mètres et une berline – ou plutôt une sorte de fastback à quatre portes – de 4,73 mètres de long. La hatchback, c’est pour les pragmatiques, ceux qui veulent caser une poussette dans le coffre sans transpirer comme des ânes. La berline ? Elle est pour les gars en Asie et en Amérique du Nord qui pensent qu’une caisse basse et profilée, c’est encore la classe. Et soyons honnêtes, ils n’ont pas tort.

Parlons design, parce que c’est là que Kia sort l’artillerie lourde. Ce n’est pas une voiture qui semble avoir été dessinée par un comité de comptables en costard gris. Non, c’est une machine qui hurle pour attirer l’attention avec ses lignes tranchantes et une face avant qui perfectionne le célèbre ‘Tiger Face’ de Kia. Les phares verticaux et cette signature lumineuse baptisée ‘Star Map’ lui donnent un visage à la fois agressif et raffiné – un peu comme un tigre électrique prêt à bondir. Et à l’arrière ? La hatchback a un hayon pratique, tandis que la berline arbore une queue longue et aérodynamique qui semble tout droit sortie d’un tunnel de vent. Ce n’est pas une beauté classique, mais bon sang, elle a du chien !

Sous le capot – ou plutôt sous le plancher, vu qu’on parle d’électrique – Kia joue encore les mystérieux, comme un magicien qui garde ses tours dans sa manche. Mais soyons logiques : l’EV4 emprunte sans doute quelques gadgets à ses frangins, l’EV3 et l’EV6. Attendez-vous à des moteurs électriques assez costauds pour vous décrocher un sourire, et des batteries qui ne vous lâcheront pas en plein milieu d’un Paris-Dakar improvisé. Les petits oiseaux murmurent qu’il y aura un système i-Pedal 3.0 pour gérer la puissance de freinage et la récupération d’énergie – un truc que vous ne comprendrez vraiment qu’en le sentant sous votre pied. Et puis il y a la Digital Key 2.0, qui vous permet d’ouvrir la bagnole avec votre Apple Watch, histoire de vous prendre pour James Bond. Jusqu’à quinze appareils peuvent être connectés, alors toute la famille peut jouer les espions.

En gros, c’est l’héritier électrique de la Kia Ceed – cette brave petite voiture qui a arpenté les routes européennes pendant des années. Mais là où la Ceed était un gentil garçon, l’EV4 est un rebelle avec une prise. Il se glisse pile entre l’EV3 compacte et l’EV6 sportive dans la gamme électrifiée de Kia, avec l’énorme EV9 au-dessus et une minuscule EV2 prévue pour 2026. C’est malin : Kia bâtit un empire électrique qui a de quoi satisfaire tout le monde, du rat des villes au roi de l’autoroute.

Bon, je sais ce que vous vous dites : « Tout ça c’est bien joli, mais ça roule comment ? » Eh bien, c’est le hic de cette annonce précoce – on n’a pas encore pu poser nos fesses dedans pour le découvrir. Mais si les récentes prouesses de Kia sont un indice, attendez-vous à une voiture qui ne se contente pas d’être efficace, mais qui sait aussi rigoler un peu. Ce n’est pas un tueur de Tesla, mais un sérieux concurrent qui redonne un coup de fouet à la classe moyenne, un segment souvent envahi par des SUV avec autant de caractère qu’un grille-pain.

Le lancement en Europe est donc prévu pour la seconde moitié de 2025, et d’ici là, il faudra se contenter des photos et des promesses. Kia a marqué des points avec l’EV4 – c’est pratique, innovant et ça ose sortir du lot. Dans un monde rempli de boîtes électriques ennuyeuses, c’est peut-être le plus beau compliment qu’on puisse faire. Alors, l’Europe, ouvrez l’œil : l’avenir arrive, et il a une fiche à brancher.