Mercedes dit adieu à Renault : La fin d’une bromance de fourgonnettes

Mercedes dit adieu à Renault : La fin d’une bromance de fourgonnettes

15 avril 2025

Il fut un temps où Mercedes et Renault formaient un duo improbable, se complétant à merveille. L’un apportait le luxe et une étoile rutilante sur le capot, l’autre offrait un savoir-faire pratique teinté d’un soupçon de charme français. Ensemble, ils ont créé des fourgonnettes comme la Citan et la Classe T – des véhicules qui avaient l’allure d’une Mercedes mais, en secret, le cœur d’une Renault Kangoo. C’était un mariage de raison, mais comme dans bien des unions arrangées, la flamme s’est éteinte. Mercedes a décidé de mettre un terme à cette collaboration et de se séparer de Renault. Et franchement ? On dirait une rupture que tout le monde voyait venir de loin.

Remontons un peu le temps. Mercedes, roi incontesté des berlines étincelantes et des SUV qui hurlent « j’ai réussi », avait un petit problème : ils voulaient s’attaquer au marché des fourgonnettes compactes, mais concevoir un tel engin de toutes pièces ? Trop compliqué. Ils ont donc frappé à la porte de Renault, les as des véhicules pratiques qui semblent nés pour livrer des colis. Le résultat fut la Citan, une fourgonnette lancée en 2012, sorte de Kangoo grimée en Mercedes. Plus tard est arrivée la Classe T, une version un peu plus chic pour ceux qui voulaient emmener leurs enfants à l’école dans un van sans trop rougir. C’était malin, abordable et, soyons honnêtes, plutôt correct. Mais « correct » ne suffit pas pour une marque synonyme d’excès et de perfection.

Alors, pourquoi cette séparation maintenant ? Eh bien, Mercedes en a assez de partager la vedette. Ils ne veulent plus de fourgonnettes qui sentent le Renault déguisé. Ils veulent quelque chose qui crie « je suis une Mercedes ! », même si ça ne sert qu’à transporter des caisses de vin ou des planches de bois. La Citan et la Classe T tirent donc discrètement leur révérence, sans successeur à l’horizon. Pas parce qu’elles étaient mauvaises, attention. Elles n’étaient juste pas… extraordinaires. Une Mercedes doit vous donner l’impression de pouvoir acheter le monde, pas celle d’avoir déniché une bonne affaire sur un lot de palettes d’occasion.

Ne jetons pas la pierre à Renault pour autant. Ils ont rendu un fier service à Mercedes pendant des années. La technologie de la Kangoo était fiable, les moteurs – comme ce 1,5 litre diesel de la Citan – faisaient leur boulot sans broncher, et le prix était assez attractif pour faire saliver les gestionnaires de flottes. Mais ça commençait à coincer. Les clients qui déboursaient pour une Mercedes ne voulaient pas avoir l’impression de conduire une Renault relookée. Et franchement, qui peut les blâmer ? Quand vous avez une étoile sur la calandre, vous attendez quelque chose qui rendra vos voisins verts de jalousie, pas un utilitaire qui semble tout droit sorti d’un marché français.

Et maintenant, Mercedes fait quoi ? Ils passent à l’électrique, comme tout le monde aujourd’hui. Leur plateforme VAN.EA, une sorte de skateboard bourré de batteries, doit servir de base à une nouvelle génération de fourgonnettes 100 % électriques et résolument Mercedes. Imaginez une eSprinter, mais en plus cool, avec plus de gadgets qu’une navette spatiale. Ils ont bien essayé de collaborer avec Rivian, une start-up américaine branchée, mais cette aventure a capoté quand Rivian a réalisé qu’ils avaient leurs propres soucis à régler avant de jouer les seconds rôles pour Mercedes. Alors maintenant, Mercedes avance en solo, prêt à conquérir le marché des utilitaires avec des fourgons qui, espérons-le, seront plus que de simples boîtes hors de prix sur roues.

Et Renault dans tout ça ? Ils se replient dans leur coin, bricolant des Estafettes électriques et se rapprochant de Volvo. Pas besoin d’une étoile pour briller ; ils s’en sortent très bien avec leur approche pragmatique de bourreau de travail. Mais on ne peut s’empêcher d’avoir un pincement au cœur pour eux. C’est comme si votre meilleur pote décidait soudain qu’il est trop cool pour vous et partait à une soirée avec champagne et caviar.

La leçon à tirer ? Les partenariats dans le monde automobile, c’est comme une danse. Ça fonctionne tant que les deux partenaires suivent le même rythme, mais dès que l’un veut partir dans une autre direction, c’est fini. Mercedes est prêt à danser le tango en solo maintenant, et qui sait ? Peut-être qu’ils nous offriront quelque chose de spectaculaire. Ou peut-être qu’ils trébucheront sur leurs propres pieds. Seul l’avenir nous le dira.

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