Bon sang, s’il y a une chose qui transforme une voiture électrique prometteuse en une crise d’angoisse roulante, c’est bien l’autonomie de la batterie. Vous partez en pensant être James Bond dans une Aston Martin bourrée de gadgets, et en un rien de temps, vous voilà à scruter les bornes de recharge comme un écureuil paranoïaque à la recherche de noisettes. Accrochez-vous à votre câble de recharge, parce que Mercedes vient de réaliser un exploit qui pourrait enfin faire des voitures électriques de vraies voitures, et non des voiturettes de golf glorifiées avec des ambitions démesurées.
C’est arrivé, et pas dans un rêve : une Mercedes EQS, ce bloc d’ingéniosité allemande élégant, a parcouru la route de Stuttgart, cœur des autoroutes, jusqu’aux rivages frisquets de Malmö en Suède. Ça fait 1 205 kilomètres avec une seule charge, mes amis. Et quand elle s’est arrêtée, elle ne haletait pas à la recherche d’électrons comme un marathonien à l’arrivée. Non, il lui restait 137 kilomètres d’autonomie. Encore ! Comme si elle s’échauffait juste pour un petit tour au supermarché.
Le secret ici n’est pas une potion magique concoctée dans un château bavarois. C’est une batterie à semi-conducteurs, le genre de technologie qui semble tout droit sortie d’un roman de science-fiction, mais assez réelle pour faire rougir tous les autres constructeurs automobiles qui peinent à suivre. Oubliez les électrolytes liquides bancals des batteries lithium-ion classiques – celles-ci utilisent un matériau solide. C’est comme troquer un seau percé contre une forteresse. Une densité énergétique plus élevée signifie plus de puissance dans moins d’espace, donc votre voiture ne ressemble pas à un véhicule qui planque un petit frigo sous le plancher. Elle supporte les températures extrêmes sans faire de caprice, s’use plus lentement que les promesses d’un politicien et – point crucial – n’a pas envie de s’enflammer au moindre problème.
Mercedes n’a pas bricolé ça dans un garage ; ils se sont associés aux cerveaux de Factorial Energy aux États-Unis et à leur propre équipe AMG High Performance Powertrains. Le test n’était pas une petite valse en laboratoire – c’était une virée dans le monde réel à travers l’Europe, fin août, avec une EQS à peine modifiée, à part le changement de batterie. On ne sait pas s’ils ont esquivé des averses ou collé au train des camions, mais l’essentiel est là : cette chose a tenu la distance sans broncher.
Bien sûr, tout n’est pas champagne et feux d’artifice. Les batteries à semi-conducteurs sont plus difficiles à produire en masse qu’une bonne tasse de thé, et elles coûtent plus cher qu’une plaque d’immatriculation proclamant « EVRULZ ». Mais si Mercedes parvient à résoudre ce casse-tête d’ici la fin de la décennie, comme ils le prétendent avec audace, alors adieu l’angoisse de l’autonomie. Imaginez des road trips où le seul drame concerne la playlist, pas la question de savoir si vous atteindrez la prochaine prise. Les voitures électriques pourraient enfin s’imposer dans le territoire des vrais passionnés d’automobile, transformant les longues virées d’un calvaire en une partie de plaisir.
C’est le genre de bond en avant qui vous fait vous demander pourquoi on a toléré l’ancienne technologie si longtemps. Mercedes, sacrés malins – vous venez de redessiner la carte de ce qui est possible. Si seulement le reste de l’industrie cessait de traîner les pieds et rejoignait la fête.
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