Démarrons le moteur et plongeons dans l’univers fascinant des hybrides rechargeables, où le gouvernement belge dégaine un nouvel arsenal de règles qui vont titiller votre portefeuille et votre conscience. Pas de cours ennuyeux sur les impôts ici, mais une virée à travers le paysage des avantages fiscaux, des normes CO2 et des voitures qui se prennent pour moitié électriques, moitié fossiles. Attachez vos ceintures, ça va secouer !
L’hybride rechargeable, ou PHEV pour les intimes, c’est un peu comme une coupe mulet : électrique à l’avant, essence ou diesel à l’arrière. Pendant des années, c’était la coqueluche du marché belge des voitures de société. Pourquoi ? Parce qu’avec un PHEV, vous pouviez fanfaronner avec une faible émission de CO2 sur papier, tout en lâchant un rugissement de V6 dès que personne ne regardait. Mais le fisc a commencé à froncer les sourcils. Ces faibles émissions ? Souvent un conte de fées, car beaucoup de conducteurs oubliaient purement et simplement de brancher leur voiture. Résultat : le PHEV a été mis à la chaîne, avec des déductions fiscales qui fondaient plus vite que la valeur d’un vieux SUV.
Mais attendez une seconde ! Le gouvernement a imaginé un rebondissement. Au lieu de bannir les PHEV directement au cimetière des voitures, ils leur offrent une rallonge de vie. Jusqu’en 2029, la déductibilité fiscale reste au programme, et ça, c’est une aubaine pour ceux qui ne sont pas encore prêts à passer au tout électrique. Imaginez : vous êtes indépendant, amateur de moteurs costauds, mais vous ne voulez pas payer le prix fort en taxes. Les nouvelles règles vous tendent une bouée. À partir de 2026, la déduction maximale reste à 75 % jusqu’à fin 2027, passe à 65 % en 2028 et se stabilise à un respectable 57,5 % en 2029. Et le meilleur ? Ce pourcentage reste valable tant que vous gardez la voiture. Fini le stress des déductions qui rétrécissent chaque année comme un pull bon marché.
Mais il y a un hic, et il s’appelle Euro 6e-bis. À partir du 1er janvier 2026, les nouveaux hybrides rechargeables devront répondre à cette norme plus stricte, qui mesure les émissions de CO2 de manière plus réaliste. Avant, un PHEV avec moins de 50 g/km pouvait se pavaner comme un « vrai » hybride, mais la barre passe à 75 g/km. Pourquoi ? Parce que l’Europe a découvert que beaucoup de PHEV émettent plus en réalité qu’un vieux diesel un mauvais jour. La nouvelle méthode de mesure peut faire doubler, voire tripler les chiffres de CO2. Une BMW X1 qui affiche 45 g/km aujourd’hui ? Elle pourrait grimper à 96 g/km. Et ça pose problème, car plus d’émissions, c’est moins d’avantages fiscaux.
Mais ne sombrons pas dans la morosité. Pour ceux qui choisissent malin, le PHEV reste une option futée. Les coûts d’électricité de ces voitures suivent les règles des véhicules tout électriques : 100 % en 2026, 95 % en 2027 et 82,5 % en 2028. Les carburants fossiles ? Ils restent bloqués à 50 % de déduction jusqu’à fin 2027, puis c’est terminé. Et pour les irréductibles : les PHEV avec des émissions sous les 50 g/km bénéficient d’un bonus jusqu’à fin 2027. Si la formule de déduction donne un pourcentage supérieur à 75 %, vous pouvez utiliser ce dernier. C’est un peu comme si le barman vous offrait une bière supplémentaire juste parce que vous l’avez demandé poliment.
Qu’est-ce que ça signifie pour le conducteur lambda ? Si vous avez une voiture de société et que votre patron n’est pas prêt à installer une borne de recharge dans le jardin, le PHEV reste un choix pratique. Vous profitez des avantages de l’électrique – à condition de le brancher, bien sûr – sans la panique d’une batterie vide sur un long trajet. Mais il faut faire vite. Les règles pour les voitures commandées avant le 1er juillet 2023 étaient encore plus généreuses, et la période de transition entre maintenant et 2026 reste un flou artistique. Ce qui est clair, c’est qu’après 2028, la fête fiscale pour les carburants fossiles sera bel et bien finie.
Le secteur automobile, lui, applaudit et grogne à la fois. Certains constructeurs, comme Mercedes avec ses 100 km d’autonomie électrique, se frottent les mains. D’autres craignent que les normes plus strictes ne rayent leurs modèles de la liste des PHEV « approuvés ». Et puis il y a le secteur du leasing, qui soupire face à l’incertitude. « Simplifiez-nous la vie ! » clament-ils, tout en essayant de deviner si les entreprises vont revenir en masse aux hybrides ou foncer vers le tout électrique.
Alors, quel est le verdict ? L’hybride rechargeable n’est pas mort, mais il danse sur une corde raide. C’est une voiture pour ceux qui aiment les compromis : un peu vert, un peu rugissant, et une bonne dose d’avantages fiscaux. Mais il faut faire ses devoirs. Choisissez un modèle à faibles émissions, branchez-le comme si votre vie en dépendait, et profitez du voyage tant qu’il dure. Parce qu’en 2029 ? Ce sera probablement la fin de cette voie fiscalement avantageuse.
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