Une voiture électrique capable d’embarquer sept personnes sans broncher ? Mercedes vient de transformer cette promesse en réalité avec la nouvelle GLB. Ce n’est pas un petit jouet urbain, mais une vraie familiale maligne qui prouve qu’on peut transporter tout le monde et rester en paix avec la planète. La deuxième génération abandonne l’ancien nom EQB pour redevenir simplement GLB, entièrement électrique, et partage sa plateforme avec la récente CLA – mais en plus grand, en plus pratique, en plus… vivant.
À l’extérieur, elle a pris dix centimètres, dont six rien que sur l’empattement, ce qui lui donne une stature solide, presque aventurière. À l’avant, un bandeau lumineux s’illumine de 94 petites étoiles LED, et à l’arrière une barre traverse toute la largeur comme un feu de camp moderne. Le capot est bien droit, ce qui lui donne du caractère, même si ça coûte un peu en aérodynamisme – Cx de 0,28, pas de quoi rougir, mais on sent que c’est une voiture qui assume ses formes plutôt que de se glisser dans le vent comme une savonnette.
À bord, c’est du Mercedes pur jus : sobre, classe, sans chichi inutile. En option, le MBUX Superscreen transforme la planche de bord en un seul grand panneau de verre avec jusqu’à trois écrans, dont un dédié au passager qui n’aura plus besoin de loucher sur celui du conducteur. La navigation passe par Google Maps en temps réel, l’intelligence électrique calcule les arrêts recharge sans que vous y pensiez, et au-dessus de vos têtes, le toit panoramique peut s’obscurcir d’un clic grâce à des cristaux magiques. Le logiciel ? MB.OS, mis à jour par les airs, histoire que votre voiture devienne plus intelligente pendant que vous prenez le café.
L’espace, c’est là que la GLB envoie tout le monde au tapis. Cinq ou sept places au choix, et la troisième rangée n’est pas une punition : deux vrais sièges individuels où même un adulte de 1,71 m tient sans hurler. Les portes s’ouvrent plus grand, la banquette arrière coulisse, le coffre offre 540 litres en configuration cinq places (ou 1 700 litres tout rabattu) et, cerise sur le gâteau, un frunk de 127 litres sous le capot avant – le plus grand de la famille Mercedes. Résultat : les courses, les valises, les trottinettes et les ados boudeurs rentrent sans drame.
Sous le plancher, une batterie de 85 kWh en architecture 800 V. Conséquence directe : jusqu’à 631 km d’autonomie WLTP, assez pour partir le vendredi soir et rentrer le dimanche sans angoisser. Oui, c’est un peu moins que la CLA à cause du poids et de la surface frontale, mais franchement, pour une sept places, c’est du très lourd. L’entrée de gamme GLB 250+ accepte 320 kW en charge rapide, la version 350 4MATIC envoie 260 kW sur les quatre roues quand le sol devient traître, et le reste du temps elle reste en propulsion pour économiser chaque watt. Cerise sur le gâteau : 2 tonnes de capacité de remorquage et 100 kg sur le toit. Votre remorque à bateaux ou vos vélos électriques ne vous feront plus culpabiliser.
Côté sécurité et conduite semi-autonome, le système MB.DRIVE voit tout : huit caméras, cinq radars, douze capteurs ultrasons et une carte 3D qui anticipe ce qui se cache au prochain virage. Changements de voie automatiques, freinage d’urgence, lecture des panneaux… c’est presque trop facile.
Les prix ? Pas encore annoncés, mais ça restera dans le domaine du raisonnable premium. Ce qui est sûr, c’est que cette GLB rend l’électrique enfin compatible avec la vraie vie de famille, sans compromis débiles sur l’espace ou le plaisir.
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