Parlons de la nouvelle Nissan Micra. Oui, vous avez bien lu : la Micra est de retour, et elle est électrique, audacieuse et… un peu française. Ce n’est pas une voiture de ville poussiéreuse pour les grands-mères qui se rendent au club de bridge. Non, c’est une petite berline compacte qui semble tout droit sortie d’une scène de Tokyo Drift, mais qui, en réalité, est fabriquée dans le nord de la France. Que se passe-t-il avec cette fusée urbaine japonaise ? Plongeons dans le sujet avec une bonne dose de scepticisme et une touche d’enthousiasme.
La Micra a toujours été un peu l’outsider. Dans les années 90, c’était la voiture que vous achetiez si vous vouliez un véhicule fiable mais terriblement ennuyeux. Elle avait l’allure d’un micro-ondes sur roues et les performances d’une tondeuse à gazon. Mais Nissan a pris un marteau-pilon et a offert à la Micra une transformation qui fait dresser l’oreille même aux passionnés d’automobile les plus cyniques. Le résultat ? Une citadine entièrement électrique qui semble prête à vous défier au feu rouge, avec des phares qui font un clin d’œil lorsque vous déverrouillez la voiture. Oui, vraiment, ils font un clin d’œil. N’est-ce pas adorable ?
Mais parlons de l’éléphant dans la pièce : ce n’est pas une Nissan pure souche. La Micra partage son ADN avec la Renault 5 E-Tech, et ce n’est un secret pour personne. Elles reposent sur la même plateforme AmpR Small, utilisent les mêmes batteries et moteurs, et l’intérieur est pratiquement une copie conforme. C’est comme si Nissan avait regardé Renault et dit : « C’est une chouette voiture, je peux l’emprunter ? » Et Renault, le cousin généreux de l’alliance, a répondu : « Bien sûr, mais mets-y ton propre logo. » C’est ce qu’a fait Nissan. Mais ils y ont ajouté leur touche personnelle, et franchement, le résultat est plutôt réussi.
Côté look, la Micra est un mélange de rétro et de futuriste. Les phares et feux arrière LED ronds lui donnent une vibe ludique, presque comme un personnage de dessin animé, mais un dessin animé cool. Nissan appelle la ligne creusée sur le flanc la « cuillère à glace » – un nom tellement ridicule qu’on ne peut s’empêcher de l’apprécier. C’est comme si un designer, après une nuit de fête un peu trop arrosée, s’était dit : « Tu sais quoi ? Ça ressemble à une boule de glace, appelons ça comme ça. » La voiture est équipée de jantes de 18 pouces (oui, sur une citadine !), d’un choix de couleurs de carrosserie variées et d’un toit noir ou gris en option pour les versions haut de gamme. Ce n’est pas une voiture fade, ça, c’est sûr.
À l’intérieur, c’est une fête de la reconnaissance pour ceux qui connaissent la Renault 5. Le tableau de bord, les deux écrans de 10,1 pouces et le système d’infodivertissement Google sont directement tirés du catalogue français. Mais Nissan a ajouté quelques touches personnelles, comme un relief du mont Fuji sur la console centrale. Parce que, vous savez, rien ne dit « Japon » comme un dessin de montagne dans une voiture fabriquée en France. Le système d’infodivertissement est d’ailleurs une petite merveille : Google Maps, Google Assistant et même le Play Store sont intégrés. Vous pouvez parler à votre Micra et lui demander d’activer le chauffage des sièges ou d’atténuer les lumières intelligentes chez vous. Ce n’est pas une voiture, c’est un smartphone sur roues.
Sous le capot – ou plutôt sous le plancher – deux options sont proposées. La version de base embarque une batterie de 40 kWh avec 120 ch, offrant une autonomie d’environ 310 km. Vous voulez plus ? Il y a la version 52 kWh avec 150 ch et une autonomie de 408 km. La recharge rapide peut atteindre 80 kW ou 100 kW, ce qui signifie que vous pouvez récupérer 80 % de la batterie en une demi-heure. Pas mal pour une voiture plus petite que la moyenne des SUV. Et avec un prix d’entrée attendu sous les 25 000 euros, elle est aussi relativement abordable. C’est un coup de maître dans un marché où les voitures électriques coûtent souvent le prix d’une petite villa.
Mais soyons honnêtes : Nissan n’a pas la vie facile. La marque traverse des difficultés financières qui donnent des sueurs froides. Ils doivent réduire leurs coûts, supprimer des modèles et espérer que des voitures comme cette Micra, ainsi qu’une nouvelle Leaf et une Juke, renversent la vapeur. Ce n’est pas une voiture développée à la légère ; c’est une voiture qui doit réussir. Et franchement ? Elle a de bonnes chances. Elle est branchée, abordable et a assez de caractère pour se démarquer dans une mer de crossovers ennuyeux. Mais c’est un pari. Car n’oublions pas : c’est une Renault 5 avec un costume Nissan. Cela suffira-t-il à conquérir le cœur des acheteurs européens, ou resteront-ils fidèles à l’original français ?
Il y a encore un petit détail à ne pas oublier. Nissan a déjà essayé de donner un peu de piquant à la Micra par le passé. Pensez à la Micra 160SR, une petite bombe mignonne avec un moteur 1,6 litre de 110 ch, ou même à la folle Micra 350SR avec un V6 3,5 litres de la 350Z. Cette dernière n’était qu’un prototype, mais l’idée seule mérite des applaudissements. Verra-t-on une Micra Nismo ? Probablement pas, car Renault a déjà revendiqué la version sportive avec l’Alpine A290. Mais on peut toujours rêver, non ?
La nouvelle Micra arrivera sur le marché fin 2025, avec des livraisons prévues début 2026. C’est une voiture qui semble vouloir s’amuser, et dans un monde rempli de SUV gris, c’est une bouffée d’air frais. Est-ce le salut de Nissan ? Seul l’avenir nous le dira. Mais si vous cherchez une citadine électrique compacte avec un clin d’œil et une touche de glace, cette Micra mérite qu’on s’y intéresse.
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