Le monde des voitures électriques est devenu une véritable jungle, rempli de machines rutilantes et silencieuses qui prétendent toutes sauver votre portefeuille et la planète. Aujourd’hui, nous allons parler d’un duel si proche d’une querelle familiale qu’on pourrait presque demander un test ADN : la nouvelle Nissan Micra face à la Renault 5 E-Tech. Deux voitures qui, techniquement, sont des frères, mais qui tentent de se surpasser avec un mélange de charme rétro, de technologie moderne et un prix qui vous fera soit hausser les sourcils, soit sourire de soulagement. Plongeons dans l’arène, avec une bonne dose d’essence dans le cœur, même si ces bolides roulent à l’électricité.
La Nissan Micra est de retour, et quel retour ! Après une brève absence, elle revient en tant que citadine 100 % électrique, et soyons honnêtes : elle a subi une sacrée cure de jouvence. Oubliez les Micra d’antan, ces voitures fades qui buvaient de l’essence et trônaient dans le garage de votre grand-mère. Cette sixième génération est une petite jeune pleine de fraîcheur, partageant ses bases techniques avec la Renault 5 E-Tech. Les deux voitures sortent de la même chaîne de production dans l’usine ElectriCity de Renault à Douai, en France, et reposent sur la plateforme AmpR. Mais là où la Renault 5 mise sur son allure rétro-cool, la Micra cherche à se forger une identité propre. Et franchement ? Elle y arrive plutôt bien.
Commençons par le look. La Micra affiche un design qui ne laisse pas indifférent. Des phares LED ronds qui clignotent quand vous déverrouillez la voiture – oui, vraiment, ils font une petite danse – et des feux arrière qui semblent tout droit sortis d’un film de science-fiction. Nissan appelle la ligne latérale une « cuillère à glace » à cause d’une rainure qui évoque une cuillère plongée dans un pot de crème glacée. Personnellement, je ne vois pas trop le rapport, mais ça donne à la voiture une touche ludique. La Renault 5, en revanche, s’appuie fortement sur ses racines des années 70, avec un museau carré et un « 5 » lumineux sur le capot qui indique l’état de charge. C’est comme si la Renault était une vieille rockstar qui ressuscite ses meilleurs tubes, tandis que la Micra est un nouveau groupe qui reprend les mêmes chansons, mais avec sa propre touche.
À l’intérieur, la différence devient encore plus nette. Montez dans la Micra, et vous remarquerez tout de suite que Nissan a pris la Renault 5 comme modèle. Le tableau de bord est presque identique, avec deux écrans de 10,1 pouces fonctionnant sous Android Automotive, intégrant Google Maps et un assistant vocal que vous pouvez appeler « Hey Reno » – bien que, dans la Micra, le volant arbore heureusement le logo Nissan. Mais il y a des différences subtiles. La Micra propose un motif du Mont Fuji en relief dans le compartiment de rangement, un clin d’œil charmant à ses origines japonaises, tandis que la Renault 5 vous accueille avec des « 5 » partout et une touche de panache français. La Micra offre aussi quelque chose que la Renault n’a (pour l’instant) pas : des palettes derrière le volant pour ajuster la force de freinage régénératif et un mode e-Pedal pour conduire avec une seule pédale. C’est le genre de détail qui fait sourire un conducteur, surtout quand on slalome en ville en gardant le pied loin de l’accélérateur.
Sous le capot – ou plutôt sous le plancher – les deux voitures sont presque identiques. Elles proposent un choix entre une batterie de 40 kWh (120 ch, 310-319 km d’autonomie) et une batterie de 52 kWh (150 ch, 408-419 km d’autonomie). La Micra prend ici une légère avance : elle tire un poil plus de kilomètres des mêmes batteries que la Renault. La recharge rapide ? La petite batterie accepte 80 kW, la grande 100 kW, et les deux passent de 15 à 80 % en une demi-heure. Pratique quand vous êtes pressé et que votre machine à café est à sec. Oh, et les deux voitures disposent d’une fonction V2L, ce qui signifie que vous pouvez alimenter votre vélo électrique, votre barbecue ou même une machine à karaoké avec la batterie. Parce que, franchement, qui n’a pas envie d’une session karaoké improvisée au milieu de nulle part ?
Mais venons-en au point sensible : le prix. En Belgique, la Micra démarre à 29 250 € pour la version 120 ch (Engage) et 34 450 € pour la version 150 ch (Advance). La Renault 5 ? Elle commence à 24 900 € pour une version 95 ch avec la batterie de 40 kWh, et la version équivalente à 120 ch coûte 27 900 €. La version 150 ch avec la batterie de 52 kWh débute à 30 900 €. Cela rend la Micra environ 1 350 € à 1 550 € plus chère dans chaque configuration. Pourquoi ? Nissan met en avant une garantie prolongée – jusqu’à 10 ans si vous faites l’entretien chez leur concessionnaire – et une allure soi-disant « plus féminine ». Oui, c’est une citation directe de Nissan, et je ne sais pas si je dois rire ou me taper la tête contre le volant. Ce qu’ils veulent dire, c’est que la Micra a des lignes plus douces et arrondies que la Renault, mais soyons sérieux : ça ne justifie pas un écart de prix d’un millier et demi d’euros.
Il y a aussi la Renault 5 Turbo 3E, une hothatch électrique de 540 ch qui arrivera en 2027 pour la modique somme de 155 000 €. C’est une tout autre bête, et franchement, ça n’a rien à voir avec cette comparaison, car la Micra n’a pas de version sportive Nismo (même si j’espère secrètement qu’une arrivera un jour). Pour la plupart des acheteurs, ce sont les modèles standards qui comptent, et là, la Renault a un atout : la version d’entrée de gamme à 95 ch, absente chez la Micra. Cela rend la Renault plus accessible pour ceux qui ont un budget serré, mais veulent tout de même une citadine électrique pleine de caractère.
Alors, laquelle choisir ? La Renault 5 est la rockstar charismatique et moins chère, avec une vibe rétro qui plaît à tout le monde. La Micra est le frère un peu plus cher, mais plus raffiné, avec quelques gadgets supplémentaires, comme l’e-Pedal et cette garantie prolongée. Si vous avez un concessionnaire Nissan à côté et que vous craquez pour ces phares ronds, la Micra pourrait être votre choix. Mais si le budget est roi et que vous succombez au charme français, la Renault 5 est difficile à battre. Les deux voitures brillent par leur côté ludique et leur praticité – 326 litres de coffre, extensibles à 1 106 litres – mais la Renault a ce petit quelque chose en plus au niveau de la personnalité.
Une chose est sûre : ces frères jumeaux rendent les citadines électriques sexy à nouveau. Elles sont compactes, agiles et bourrées de technologie, sans vous obliger à vendre un rein. Et honnêtement ? Dans un monde où les voitures se ressemblent de plus en plus, c’est rafraîchissant de voir deux modèles qui semblent s’amuser à faire ce qu’ils font.
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