Pourquoi le nouveau qashqai e-power écrase les rêves hybrides de toyota

Pourquoi le nouveau qashqai e-power écrase les rêves hybrides de toyota

01 octobre 2025

Conduire une voiture qui se recharge toute seule sans avoir à chercher une prise, ça ressemble à un tour de magie d’un prestidigitateur qui déteste les câbles. Mais Nissan maîtrise cet art depuis des années avec son système e-Power, et maintenant, dans le Qashqai revisité, ils ont servi un chef-d’œuvre d’ingénieurs ayant enfin appris à apprécier le silence. Oubliez le grondement d’un moteur essence qui grogne comme un chat en chaleur ; cette version murmure, aspire le carburant comme une éponge et rejette les émissions avec la discrétion d’un bibliothécaire. J’ai épluché les specs et les rapports d’essai, et croyez-moi, ce n’est pas un simple lifting – c’est une voiture qui s’est réinventée comme un renard rusé dans un monde de loups patauds.

Allons droit au cœur du sujet : la motorisation e-Power, une hybride série qui semble sortie d’un film de science-fiction mais qui roule comme un rêve. Le moteur essence trois cylindres de 1,5 litre ne fait rien d’autre que produire de l’électricité pour le moteur électrique qui entraîne les roues – fini les embrayages ou les boîtes de vitesses qui vous donnent des cauchemars. Dans cette nouvelle version, Nissan a optimisé le tout avec une unité de propulsion modulaire plus compacte et légère, comme s’ils avaient tout passé au mixeur pour ne garder que l’essentiel. Le moteur électrique débite désormais 151 kilowatts – soit 205 chevaux –, onze de plus qu’auparavant, et le couple arrive instantanément, sans chichi. L’accélération de zéro à cent prend seulement 7,6 secondes, et sur autoroute, le régime moteur baisse de deux cents tours, donc fini le bruit d’aspirateur en furie.

Mais le vrai feu d’artifice, c’est l’efficacité, parce que qui veut encore d’un SUV assoiffé quand on peut avoir ça ? La consommation officielle plonge à 4,5 litres aux cent kilomètres, soit 0,7 litre de moins que l’ancien modèle, et les émissions de CO2 fondent à 102 grammes par kilomètre – douze pour cent de moins, pour les écolos parmi nous. Dans le monde réel, lors des essais autour de Barcelone ou dans les montagnes de l’Algarve, il consomme environ 5,1 litres, toujours mieux que les 5,7 litres de l’ancien et bien plus frugal que des concurrents comme la Kia Sportage ou la Peugeot 3008. Avec un plein, vous parcourez facilement mille kilomètres en conditions réelles, et officiellement jusqu’à mille deux cents – de quoi aller d’ici à Tombouctou sans que le pompiste ne vous reconnaisse. Et l’entretien ? Les intervalles passent de quinze mille à vingt mille kilomètres, grâce à une huile plus intelligente (ce truc OW16 qui dompte la friction comme un lion apprivoisé).

Le silence est l’autre atout majeur. Nissan a réduit le bruit intérieur de 5,6 décibels, ce qui signifie que vous entendez désormais la respiration de vos passagers plutôt que les râles du moteur. Une meilleure isolation des portes, un pare-brise plus épais, et un moteur essence repensé avec un turbo plus grand sans cette compression variable compliquée – c’est comme une recette pour une fête où personne n’a le droit de crier. Lors des tests, il y a encore un léger cliquetis au démarrage à froid (pour les émissions, bien sûr, on ne sauve pas le monde en un jour), et à plein régime, on l’entend grogner comme un voisin mécontent, mais dans l’ensemble, cette voiture glisse comme une électrique. La fonction e-Pedal récupère l’énergie quand vous relâchez l’accélérateur, ce qui ménage vos freins, et l’ensemble donne l’impression d’une voiture électrique sans l’angoisse de la recharge.

À l’intérieur, c’est une avalanche d’améliorations : un tableau de bord qui ne ressemble plus à un cockpit des années quatre-vingt, avec Google Maps et Assistant intégrés pour ceux qui ont besoin de navigation pour retrouver leur propre maison. Les sièges sont confortables, l’ergonomie est logique avec des boutons physiques pour les doigts paresseux, et il y a même une caméra de vue à travers le capot pour des manœuvres de stationnement qui vous donnent l’air d’avoir des superpouvoirs. La version N-Design ajoute des jantes de vingt pouces et de l’alcantara pour les frimeurs, et le prix débute à environ 42 450 euros pour l’e-Power de base – pas donné, mais en Belgique, probablement stable autour de 43 340 euros pour la N-Connecta, avec des livraisons prévues dès le dernier trimestre de l’année prochaine.

En résumé, ce Qashqai e-Power est l’hybride qui donne une leçon à la Corolla Cross de Toyota avec sa faible consommation et son raffinement digne d’une électrique, tout en séduisant les anti-diesel avec son silence. Ce n’est pas parfait – ce cliquetis au démarrage rappelle que ce n’est pas une vraie électrique, et dans un pays rempli de bornes de recharge, on se demande si tout cela est bien nécessaire – mais pour ceux qui veulent un SUV polyvalent, économique et silencieux sans être ennuyeux, c’est un gagnant. Une voiture qui prouve que les hybrides ne doivent pas se traîner ; elles peuvent être carrément brillantes.

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