Parlons de la Renault 4 E-Tech Electric, une voiture qui semble tout droit sortie d’un album photo rétro, mais équipée d’une prise et d’une bonne dose de panache moderne. Ce n’est pas une réinvention poussiéreuse d’un classique, mais un coup de génie de Renault pour conquérir votre cœur avec un mélange de nostalgie juvénile et de technologie électrique branchée. Attachez vos ceintures, car ce petit crossover a bien plus à offrir qu’il n’y paraît à première vue.
La Renault 4, ou « R4 » comme l’appellent affectueusement les Français, est de retour, et en force ! Avec ses 4,14 mètres de long, elle se glisse habilement entre la Clio et la Captur, mais avec une attitude qui clame : « Je suis là pour m’amuser. » Son design est un clin d’œil à la R4 originale, qui, avec plus de huit millions d’unités vendues, reste la Renault la plus vendue de tous les temps. Pensez à des phares ronds, des pneus étroits, des flancs nervurés et des barres de toit qui donnent l’impression qu’on pourrait y fixer une planche de surf. C’est robuste, mais aussi un peu mignon, comme un bouledogue relooké par un barista hipster. Et cette peinture vert Hauts-de-France nacrée ? C’est un hommage à l’usine de Maubeuge, où cette voiture est assemblée avec une fierté toute française. Fabriquée en Europe, avec de petits drapeaux tricolores pour le prouver. Du chauvinisme sur roues, et j’adore ça.
Sous le capot – ou plutôt sous le plancher, car c’est une électrique – on trouve la plateforme AmpR Small, la même que celle de la Renault 5 E-Tech Electric, mais avec un empattement légèrement plus long de 2,6 mètres pour plus d’espace. Deux versions sont proposées : l’Urban Range avec 120 ch et une batterie de 40 kWh pour environ 300 km d’autonomie, ou la Comfort Range avec 150 ch et une batterie de 54 kWh qui vous emmène vers les 400 km. Pas de quoi rivaliser avec Tesla, soyons honnêtes : c’est une voiture pour la ville et ses environs, pas pour un road-trip jusqu’à Tombouctou. La recharge rapide atteint 100 kW, ce qui signifie que vous êtes à 80 % en une demi-heure – le temps de déguster un croissant et un expresso.
L’intérieur, c’est là que la Renault 4 sort le grand jeu. Montez à bord et vous découvrez un cockpit rétro-moderne qui semble conçu par quelqu’un ayant binge-watché des films d’auteur français. Le système d’infodivertissement OpenR Link avec intégration Google est rapide et intuitif, et l’assistant numérique, Reno, veut devenir votre meilleur ami. Cela dit, après quelques minutes de bavardage avec cet ersatz de ChatGPT, j’ai eu envie de la quiétude d’un monastère. Heureusement, on peut le désactiver. Le coffre offre 420 litres de volume, et avec la banquette arrière et le siège passager rabattus, vous pouvez transporter des objets de 2,2 mètres de long. Pratique pour trimballer une échelle vintage jusqu’à votre loft branché. Avec un rayon de braquage de 10,8 mètres, se garer en ville est un jeu d’enfant, même si vos talents de stationnement rivalisent avec ceux d’un pingouin éméché.
Conduire la Renault 4 est un vrai plaisir. La suspension est typiquement française : douce, confortable, et indulgente face aux nids-de-poule, même si elle trébuche parfois sur une bosse un peu trop ambitieuse. Ce n’est pas une voiture de sport – soyons clairs – mais la réponse de la direction est étonnamment précise, et le mode à une pédale (une première pour Renault) vous permet de glisser dans la circulation avec fluidité. Vous pouvez même ajuster la régénération avec des palettes au volant, ce qui donne un peu l’impression de jouer à un jeu vidéo. La version 150 ch a assez de peps pour vous arracher un sourire, mais c’est l’ensemble du package qui vous séduit vraiment. C’est comme un bon verre de vin : pas écrasant, mais juste comme il faut.
Tout n’est pas parfait, cependant. La Renault 4 manque un peu de l’espièglerie pétillante de sa petite sœur, la R5. Cette dernière a une lueur malicieuse dans ses phares, tandis que la R4 joue plutôt le rôle du grand frère sérieux qui veut impressionner la famille. Et bien que l’autonomie soit correcte, elle risque de fondre comme un pull en cachemire dans une machine à laver chaude en hiver. Mais ne chipotons pas : pour un crossover compact qui semble tout droit sorti d’un album des années 60, cette Renault s’en sort sacrément bien.
Avec pas moins de 670 combinaisons de personnalisation et des niveaux d’équipement comme Jogging, Techno et Iconic, vous pouvez rendre cette voiture aussi unique que votre playlist Spotify. Envie de plus d’adhérence ? Optez pour l’upgrade Extended Grip avec des pneus M+S et des modes de conduite supplémentaires comme Snow et All-Terrain. Ce n’est pas un tout-terrain, mais elle peut affronter un chemin boueux sans paniquer.
En résumé, la Renault 4 E-Tech Electric est une voiture qu’on achète avec le cœur, pas avec la tête. Elle marie nostalgie et technologie moderne d’une manière qui vous fait sourire, même si elle n’est pas parfaite. C’est une voiture pour ceux qui aiment les belles histoires, une touche d’excentricité et une bonne dose de caractère français. Et franchement ? Dans un monde rempli de SUV ennuyeux, c’est exactement ce dont on a besoin.
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