La chute Européenne de Tesla : Écrasé par Skoda et BMW dans la course à la couronne des voitures électriques

La chute Européenne de Tesla : Écrasé par Skoda et BMW dans la course à la couronne des voitures électriques

28 juin 2025

C’est un jour sombre pour les fans de Tesla, et je parie qu’en Californie, quelques programmeurs branchés ont renversé leur latte décaféiné sur leur MacBook. L’ancien roi incontesté des voitures électriques a été détrôné, et pas par un nouveau venu tape-à-l’œil avec un nom digne d’un mot de passe Wi-Fi. Non, Tesla s’est fait dépasser par – accrochez-vous – Skoda et BMW. Oui, le roi tchèque du budget et le baron bavarois du luxe ont donné un sacré coup de pied au pare-chocs de la machine à rêves d’Elon Musk. Que se passe-t-il en Europe, où les ventes des joyaux électriques de Tesla semblent en chute libre ?

Remontons le temps un instant. Pendant des années, Tesla a dominé le monde des véhicules électriques. Avec la Model S, la Model 3, et plus tard la Model Y, on aurait dit qu’ils tenaient le marché dans une poigne de fer. Ces voitures n’étaient pas seulement électriques, elles étaient cool. Elles avaient des écrans grands comme des salles de cinéma, elles accéléraient plus vite qu’une fusée pressée, et elles dégageaient cette vibe futuriste qui vous donnait l’impression de conduire dans un film de science-fiction. Mais aujourd’hui ? La brillance de Tesla semble s’être ternie, et l’acheteur européen a jeté son dévolu sur d’autres marques.

Les chiffres ne mentent pas. Au premier trimestre 2025, Volkswagen a vendu plus de voitures électriques en Europe que Tesla, avec un impressionnant total de 65 679 unités contre 53 237 pour Tesla. Cela représente une chute de 38 % pour Tesla, tandis que VW enregistrait une croissance de 157 %. Mais ça devient encore plus douloureux. BMW, avec ses i4 et iX élégantes, a grimpé à la troisième place avec 46 557 véhicules électriques vendus, soit une hausse de 21 %. Et puis, il y a Skoda, l’outsider que personne n’avait vu venir. Avec des modèles comme l’Enyaq iV, pratiques, abordables et – soyons honnêtes – étonnamment charmants, Skoda a piqué l’argent de poche de Tesla et s’est offert un pack de batteries supplémentaire.

Pourquoi Tesla dégringole-t-il ainsi ? La réponse est un cocktail de facteurs, et il n’a pas le goût du succès. D’abord, la gamme de Tesla commence à… vieillir. Les Model Y et Model 3 restent de bonnes voitures, mais elles n’ont plus l’éclat de la nouveauté. La concurrence, elle, n’a pas chômé. Skoda propose l’Enyaq à un prix où, chez Tesla, vous n’obtiendriez même pas un pack d’options. BMW, de son côté, apporte sa touche de luxe premium à ses véhicules électriques, avec des intérieurs qui ressemblent à un salon de première classe plutôt qu’à un labo informatique minimaliste. Et puis, il y a Renault, Audi, et même Kia, qui arrivent tous avec des modèles neufs et percutants qui secouent le marché.

Et puis, il y a l’autre éléphant dans la pièce : Elon Musk lui-même. L’homme autrefois vu comme un pionnier visionnaire commence à ressembler, pour certains Européens, à un troll de Twitter incontrôlable. Ses frasques politiques, ses flirts avec des figures controversées et sa manie de se mêler de tout, des élections américaines à la politique européenne, ont nui à l’image de la marque. Dans des pays comme l’Allemagne et la France, où les acheteurs sont sensibles à l’image de marque, cela a causé une sérieuse brèche dans l’attractivité de Tesla. Une enquête britannique a révélé que 59 % des acheteurs de véhicules électriques évitent Tesla à cause des frasques de Musk. Aïe.

Mais ne tapons pas trop fort sur une marque déjà à terre. Tesla a encore un atout dans sa manche : l’innovation. L’introduction récente de la Model Y Juniper en Chine a été un succès, avec plus de 43 370 unités vendues rien qu’en mars. En Europe, la Model 3 Long Range RWD offre une autonomie de 702 kilomètres, de quoi faire taire même les plus anxieux face à l’autonomie. De plus, le système Full Self-Driving (FSD) de Tesla est en passe d’être approuvé pour une conduite autonome limitée sur les autoroutes européennes à partir de septembre 2025. C’est le genre de technologie dont la concurrence ne peut que rêver.

Cela dit, tout n’est pas rose. Le marché européen est impitoyable, et la concurrence est féroce. Les marques chinoises comme BYD et Leapmotor s’imposent avec des véhicules électriques abordables et bien équipés, augmentant encore la pression sur les prix. BYD prévoit même de déployer un réseau de stations de recharge ultra-rapides, avec des puissances allant jusqu’à 1 360 kW. C’est le genre d’ambition que Tesla avait autrefois, mais aujourd’hui, on dirait qu’ils courent après les faits.

Que doit faire Tesla pour se relever ? Un vent de fraîcheur dans sa gamme ne ferait pas de mal. Une voiture électrique compact conditional, abordable pour les citadins européens, par exemple, au lieu de SUV toujours plus grands et chers. Un PDG moins controversé ne ferait pas de mal non plus, mais soyons réalistes : Musk ne va nulle part. Et peut-être, juste peut-être, Tesla devrait jeter un œil à ce que Skoda fait si bien : une voiture qui n’est pas seulement électrique, mais aussi pratique, abordable et – oserais-je le dire ? – un peu attachante.

Pour l’instant, une chose est claire : les jours de gloire de Tesla en Europe sont terminés, et la couronne du roi des véhicules électriques a été transmise à des marques qui se donnent plus de mal. Que Tesla contre-attaque dépendra de la rapidité avec laquelle ils remettront de l’ordre dans leurs affaires. En attendant, on ne peut que savourer ce rebondissement inattendu dans le monde des voitures électriques.

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