T-roc renaît : le suv branché de volkswagen contre-attaque

T-roc renaît : le suv branché de volkswagen contre-attaque

22 août 2025

Le Volkswagen T-Roc est depuis des années un chouchou du public, un SUV compact qui semble tout droit sorti d’un café branché de Berlin. Mais soyons honnêtes : la génération actuelle, qui roule depuis 2017, commence à ressembler à cet ami qui utilise encore un Nokia 3310. Il était temps de se renouveler, et Volkswagen l’a bien compris. La deuxième génération du T-Roc est prête à voler la vedette, et j’ai le sentiment qu’elle va le faire avec panache.

Commençons par l’apparence, car c’est là que cette voiture attire d’abord votre regard. Le nouveau T-Roc n’est pas une révolution, mais plutôt une évolution d’une recette déjà réussie. Pensez à une coupe de cheveux fraîche chez le coiffeur : même vibe, mais en plus net. Le montant en forme d’aileron reste, mais il semble désormais s’incliner légèrement, comme si la voiture avait suivi une retraite de yoga sportif. Le museau est plus lisse, inspiré des nouvelles Passat et Tiguan, avec des phares plus acérés reliés par une bande LED sur toute la largeur. C’est comme si le T-Roc était allé à la salle de sport et exhibait maintenant ses abdos. La calandre ouverte avec une structure en nid d’abeille et des feux de jour intégrés ajoute une touche d’audace, sans jamais verser dans l’excès. Ce n’est pas un Hyundai Kona criard ou un Nissan Juke surstylisé. Non, c’est une Volkswagen : robuste, mais avec de la classe.

À l’intérieur, le tableau de bord a toujours été un point faible. Celui de l’actuel T-Roc ressemble un peu à une boîte à pain en plastique bon marché, mais Volkswagen a écouté les critiques. La mise à jour de 2022 avait déjà apporté des matériaux doux au toucher et un système d’infodivertissement plus moderne, mais la nouvelle génération va encore plus loin. Attendez-vous à un tableau de bord numérique qui semble tout droit sorti d’un vaisseau spatial, avec un écran central pouvant atteindre 9,2 pouces. Fini les boutons physiques, place aux commandes tactiles avec retour haptique pour la climatisation et le volant. C’est un peu comme piloter une tablette plutôt qu’une voiture, mais bon, c’est l’avenir. Et pour les amateurs de gadgets : Android Auto et Apple CarPlay sont désormais sans fil, fini les câbles à trifouiller pendant que vous essayez de lancer votre playlist Spotify.

Sous le capot, Volkswagen reste fidèle à ses racines. Le T-Roc partage encore beaucoup avec la Golf de la génération précédente, ce qui signifie un large choix de moteurs : essence, diesel, et qui sait quoi d’autre. Le T-Roc R, avec son quatre cylindres de 300 ch et sa transmission intégrale, reste une bête qui vous propulse de 0 à 100 km/h en 4,8 secondes. Mais soyons réalistes : la plupart des acheteurs opteront pour le sage 1.0 TSI ou le frugal 2.0 TDI, qui parcourt plus de kilomètres avec un plein que votre patience dans un embouteillage. La version cabriolet, qui était autrefois un pari audacieux, ne semble pas revenir. Apparemment, un toit en toile sur un SUV était un peu trop excentrique, même pour Volkswagen. Pas de larmes à verser, car un toit panoramique vous offre toujours cette sensation de plein air sans vous décoiffer.

En termes de conduite, le T-Roc a toujours été un plaisir. Il ressemble plus à une Golf surélevée qu’à un SUV pataud, avec une position de conduite qui vous donne la confiance d’un pilote de rallye. La suspension est assez ferme pour attaquer les virages, mais assez souple pour ne pas vous secouer sur les dos-d’âne. Et avec les amortisseurs DCC en option, vous pouvez passer d’une conduite confortable à un style plus sportif. Le T-Roc R pousse cela à un autre niveau, avec un châssis réglé sur le Nürburgring. Oui, vous avez bien lu : Volkswagen a emmené un SUV sur le circuit et s’est assuré qu’il ne se retourne pas comme un chiot trop excité jouant avec une balle.

Mais parlons de l’éléphant dans la pièce : le prix. L’actuel T-Roc démarre à environ 23 495 euros en Allemagne, mais avec quelques options, la facture grimpe vite à des montants qui vous font envisager de vendre un rein. La nouvelle génération ne sera probablement pas moins chère, surtout avec toute cette technologie sophistiquée à bord. Pourtant, le T-Roc reste un choix malin dans un marché où les SUV compacts se vendent comme des petits pains. Il est pratique, avec un coffre de 445 litres (65 litres de plus qu’une Golf, pour ceux qui comptent), et offre assez d’espace pour la famille, quelques valises et cet achat impulsif chez IKEA.

Le dévoilement du nouveau T-Roc est prévu pour plus tard cette année, peut-être au salon IAA de Munich, et les ventes commenceront peu après en Europe et aux États-Unis. Si vous êtes impatient, des images fuitées donnent déjà une bonne idée de ce à quoi vous attendre. Ce n’est pas une voiture qui réinvente la roue, mais elle n’en a pas besoin. Le T-Roc était déjà un succès, et cette nouvelle version semble prête à détrôner la Golf comme modèle le plus populaire de Volkswagen.

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