Triomphe de Tesla en Europe : un retour fracassant ou une simple étincelle ?

Triomphe de Tesla en Europe : un retour fracassant ou une simple étincelle ?

27 juillet 2025

Nous sommes en 2025, et le marché des voitures électriques en Europe est un véritable champ de bataille où les marques s’affrontent à coups de volts et de watts. Au cœur de cette mêlée se tient Tesla, l’enfant terrible américain qui, en juin, a repris la couronne du plus grand constructeur de véhicules électriques en Europe. Avec 32 605 voitures vendues, ils ont laissé Volkswagen, BMW et Skoda dans la poussière. Impressionnant, non ? Mais, comme toujours avec Tesla, l’histoire n’est pas aussi simple qu’elle en a l’air.

Remontons un peu le temps. La première moitié de 2025 a été pour Tesla comme une gueule de bois après une nuit trop arrosée : douloureuse et pleine de regrets. Pendant que Volkswagen dominait le marché européen des véhicules électriques, les ventes de Tesla se sont effondrées comme un soufflé raté. En mars, les chiffres ont plongé de 69 % en Belgique, de 62 % en Allemagne et de 41 % en France. Même dans les pays amis des VE comme la Suède et la Norvège, les ventes ont dégringolé. Pourquoi ? Certains pointent du doigt des modèles vieillissants, d’autres les frasques controversées du patron de Tesla, qui s’est frayé un chemin à travers les gros titres comme un bulldozer politique. On aurait dit que l’amour pour Tesla en Europe refroidissait plus vite qu’une pinte dans un congélateur.

Mais en juin, Tesla a contre-attaqué. Avec 32 605 voitures vendues, la marque a reconquis la première place, selon les chiffres encore provisoires de Dataforce. Les Model Y et Model 3 ont été les stars du spectacle, avec la Model Y qui reste le SUV électrique le plus populaire d’Europe. Même avec une baisse des ventes de 21 % par rapport à juin 2024 – un chiffre qui fait rougir Volkswagen (+9,5 %), BMW (+16 %) et Skoda (+189 % grâce à l’Elroq) – Tesla prouve qu’il reste une force à ne pas sous-estimer. Mais s’agit-il d’un retour glorieux ou d’un simple soubresaut ?

Soyons honnêtes : la gamme de Tesla n’est pas franchement flambant neuve. La Model Y, aussi brillante soit-elle, est une vieille connaissance, et la Cybertruck – disons simplement qu’en Europe, elle est aussi populaire qu’une averse lors d’un barbecue. Pourtant, Tesla a quelques atouts dans sa manche. La nouvelle Model Y Juniper, avec une autonomie accrue et un peu plus d’éclat, commence à s’imposer en Europe. Et puis, il y a la promesse d’un modèle abordable, surnommé en interne Model Q, qui devrait entrer en production d’ici juin 2025. Si ce n’est pas une promesse en l’air – et avec Tesla, on n’est jamais sûr – cela pourrait secouer le marché comme une canette de soda après un trajet sur une route pavée.

Mais une ombre plane sur le triomphe de Tesla. La marque souffre d’un problème d’image plus lourd qu’un camion surchargé. Les frasques du grand patron, de ses aventures politiques à ses déclarations qui font hausser les sourcils, ont rendu de nombreux acheteurs européens méfiants. Un sondage a révélé que 59 % des acheteurs potentiels de VE évitent Tesla à cause des controverses. En Belgique, en France et en Allemagne, les ventes ont été divisées par deux depuis le début de 2025. Même en Norvège, où Tesla a enregistré une hausse monstre de 213 % en mai, la marque reste à la traîne face à la croissance fulgurante du marché des VE. Et on ne parle même pas de la concurrence chinoise. BYD, ce joueur discret mais redoutable, guette dans l’ombre avec des plans pour conquérir 5 % du marché d’ici 2026 et ouvrir une usine en Hongrie. Ce n’est pas rien.

Cela dit, tout n’est pas sombre. La Model Y de Tesla reste un aimant à ventes, surtout dans des pays comme la Norvège, où elle répond parfaitement aux besoins locaux : beaucoup d’espace de chargement, une transmission intégrale et un attelage. Et n’oublions pas que l’infrastructure de recharge de Tesla, avec des ajouts récents comme la station V4 Supercharger à Diegem, conserve une longueur d’avance sur la concurrence. Mais la question demeure : Tesla peut-il retrouver son mojo, ou est-ce une dernière convulsion avant que BYD et les géants européens comme Volkswagen et BMW ne prennent le dessus ?

La vérité, c’est que le marché européen des VE est une jungle. Volkswagen a peut-être raflé la couronne au premier trimestre 2025 avec 65 679 immatriculations, et BMW a peut-être brillé en juillet 2024, mais Tesla a toujours une carte maîtresse : son nom. Malgré tout le drame, Tesla reste synonyme de voitures électriques, comme Ferrari l’est pour les supercars. Mais pour reconquérir les clients européens, il faudra plus qu’une Model Y remise à neuf et quelques rabais. Un vent de fraîcheur dans la gamme, un peu moins de controverses et peut-être une touche d’humilité ne feraient pas de mal.

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