Ça y est, les amis ! Toyota, le géant japonais qui portait la couronne hybride comme si c’était un kimono impérial, a enfin décidé de brancher la prise. Au sens propre. Pour la première fois, Toyota va construire une voiture entièrement électrique sur le sol européen, dans son usine de Kolin, en République tchèque. Ce n’est pas un petit pas ; c’est un saut olympique, et je suis là pour vous expliquer pourquoi cette nouvelle secoue le monde automobile.
Commençons par le lieu : Kolin, une petite ville à l’est de Prague, où Toyota assemble des voitures depuis 2002. Pensez à l’Aygo X et à la Yaris Hybrid, qui sortent de là avec une précision japonaise. Mais là, ça devient sérieux. Toyota injecte pas moins de 680 millions d’euros dans cette usine, avec un coup de pouce supplémentaire de 64 millions d’euros du gouvernement tchèque. L’usine va subir une sacrée transformation : de 152 000 à 173 000 mètres carrés, avec de nouveaux ateliers de peinture et de soudure et – accrochez-vous – un espace dédié à l’assemblage des batteries. Oui, Toyota ne va pas seulement construire une voiture électrique, ils vont aussi fabriquer leurs propres batteries. C’est comme si votre chef préféré se mettait à cultiver ses propres herbes. Audacieux, et franchement brillant.
Mais quelle voiture vont-ils produire ? C’est la grande question, et Toyota reste muet comme une carpe. Ils parlent d’un “nouveau véhicule électrique à batterie” (BEV, pour les geeks), mais les détails ? Rien. Les rumeurs suggèrent un SUV compact, parce que, soyons honnêtes, les Européens raffolent de ces engins hauts sur pattes. Regardez les chiffres de vente des crossovers, et vous comprendrez pourquoi. La bZ4x de Toyota, leur première vraie incursion dans l’électrique, est déjà un SUV, donc une version plus compacte serait logique. Ou peut-être vont-ils nous surprendre avec quelque chose de totalement inattendu, comme une berline sportive qui va faire trembler les routes européennes. Quoi que ce soit, le fait que Toyota le construise en Europe change la donne.
Pourquoi est-ce si important ? Eh bien, mettons les choses en perspective. Toyota est le roi de l’hybride, avec la Prius comme enfant chéri qui a appris au monde qu’on pouvait mélanger essence et électricité sans ressembler à un nerd avec une calculatrice. Mais 100 % électrique ? Toyota a toujours été un peu… hésitant. Pendant que les Tesla et les Volkswagen envahissaient les routes européennes, Toyota semblait dire : “L’hybride, c’est bien aussi, non ?” Mais l’UE a d’autres plans. Avec des réglementations CO2 strictes et les normes Euro 7 qui planent comme un orage sur l’industrie automobile, même Toyota ne peut plus ignorer l’électrique. Et puis, il y a l’aspect pratique : produire localement, c’est des chaînes d’approvisionnement plus courtes, des coûts réduits et une empreinte écologique moindre. Malin, Toyota, très malin.
La cérémonie où tout cela a été annoncé était, soit dit en passant, une vraie fête pour les grands de ce monde. Le Premier ministre tchèque, Petr Fiala, rayonnait aux côtés de Yoshihiro Nakata, le patron de Toyota Motor Europe. Et pourquoi pas ? L’industrie automobile représente 10 % du PIB tchèque, donc ce projet est un jackpot économique. Plus d’emplois, plus d’investissements, et un coup de boost pour la fierté tchèque. Fiala a qualifié cela d’“étape importante pour maintenir la production automobile dans notre pays”. Et il a raison. À une époque où des marques chinoises comme NIO et MG s’infiltrent sur le marché européen comme des ninjas, il est crucial que des noms établis comme Toyota montrent leurs muscles.
Mais soyons réalistes une seconde. Les ambitions électriques de Toyota ne datent pas d’hier. Ils ont déjà annoncé vouloir lancer cinq nouveaux modèles entièrement électriques en Europe d’ici fin 2026. Cinq ! Ce n’est pas rien. Et si l’on regarde leurs concept-cars, comme le Sport Crossover Concept dévoilé à Bruxelles en 2023, on sait que Toyota ne lésine pas sur le design. Ce Sport Crossover était une bête sexy, avec des lignes qui rappellent une Audi A7 Sportback, mais avec une touche Toyota. Si c’est la direction qu’ils prennent, alors préparez-vous à quelque chose qui non seulement a de la gueule, mais qui donne aussi du fil à retordre à la concurrence.
Cela dit, tout n’est pas rose. Le succès de Toyota dans l’hybride les a un peu gâtés. En 2024, ils ont vendu 1,2 million de voitures en Europe, dont une grande partie étaient des hybrides. L’électrique ne représente encore qu’une petite partie de leur portefeuille, avec seulement la bZ4x et quelques modèles Lexus qui roulent à 100 % à l’électricité. Soyons honnêtes : la bZ4x est correcte, mais ce n’est pas une tueuse de Tesla Model Y. Toyota doit maintenant prouver qu’ils peuvent non seulement jouer dans l’arène électrique, mais aussi gagner. Et tout commence à Kolin.
Alors, qu’est-ce que ça signifie pour nous, les simples mortels qui voulons juste une voiture qui ne détruit pas la planète tout en étant fun à conduire ? Eh bien, ça veut dire que Toyota se met enfin sérieusement à l’électrique. Ça signifie que vous pourrez bientôt acheter une Toyota EV fabriquée en Europe, avec tous les avantages que cela implique : coûts réduits, meilleure disponibilité, et une voiture adaptée à nos routes sinueuses et à nos règles strictes. Ça signifie aussi que Toyota, le vieux géant, est prêt à affronter les jeunes loups du monde de l’EV.
En résumé, c’est le moment où Toyota dit : “OK, l’Europe, on arrive.” Et moi, pour ma part, j’ai hâte de voir ce qu’ils vont sortir de leur chapeau tchèque. Envie de chercher dès maintenant une voiture 100 % électrique ? Jetez un œil à notre marketplace sur https://volty.be/nl/buy/cars/overview/, où vous trouverez les meilleures voitures électriques à acheter. Parce que l’avenir est électrique, et Toyota est enfin à bord !