La révolution électrique d’Uber : 20 000 bêtes autonomes qui vont changer vos trajets pour toujours

La révolution électrique d’Uber : 20 000 bêtes autonomes qui vont changer vos trajets pour toujours

24 juillet 2025

Le monde de l’automobile, c’est cet endroit où les rêves de vitesse et d’aventure se heurtent à la dure réalité des embouteillages et des amendes de stationnement. Mais attention, Uber débarque avec un plan qui ressemble à un film de science-fiction, sans les extraterrestres, mais avec une sacrée dose d’énergie électrique. Ils viennent de signer un contrat pour s’offrir pas moins de 20 000 exemplaires du Lucid Gravity, ce SUV de luxe qui promet de conquérir les rues en tant que taxi autonome. Oui, vous avez bien lu : fini le chauffeur qui râle dans les bouchons, fini les discussions sur le pourboire, juste vous, une application et une voiture qui se conduit toute seule. Plongeons dans cette aventure électrique, car ce n’est pas juste une commande – c’est un véritable tsunami sur roues.

D’abord, parlons du Lucid Gravity. Ce n’est pas un vulgaire panier à courses ; c’est un SUV 100 % électrique qui semble tout droit sorti d’un futur épisode de James Bond. Lucid, cette marque américaine qui a déjà fait des vagues avec son modèle Air – une bête si puissante qu’elle vous donne des frissons sans une goutte d’essence – passe maintenant à la vitesse supérieure avec le Gravity. Imaginez un intérieur luxueux, des batteries offrant une autonomie à faire pâlir d’envie, et un design qui hurle : « Je suis cher, je suis vert, et je me moque de votre vieux diesel. » Le Gravity arrivera sur le marché plus tard cette année, mais Uber n’attend pas : les livraisons débuteront dès l’année prochaine, échelonnées sur six ans. D’ici 2032, les rues pourraient être envahies par ces monstres autonomes, prêts à vous récupérer sans que vous ayez à lever le petit doigt.

Et cette histoire de conduite autonome, alors ? C’est là qu’intervient Nuro, une entreprise qui bidouille depuis 2016 sur l’intelligence artificielle et le matériel pour la technologie de conduite autonome. Leur système Nuro Driver promet une autonomie de niveau 4 – autrement dit, la voiture peut se débrouiller seule dans la plupart des situations sans que vous ayez à toucher le volant. Uber teste déjà ce système à Las Vegas, et à partir de 2026, ils le déploieront dans une grande ville encore à dévoiler, avec des projets d’expansion dans des dizaines de marchés à travers le monde. Imaginez : vous commandez une course, un Gravity glisse silencieusement jusqu’à vous, et pendant que vous sirotez un café, il navigue sans effort dans la circulation. Pas de bavardage avec le chauffeur, pas de débat sur l’itinéraire – du pur confort sur batterie.

Mais soyons honnêtes, ce n’est pas une œuvre de charité. Uber investit des centaines de millions de dollars dans Lucid et Nuro, avec 300 millions rien que pour Lucid. Pour cette dernière, qui peinait avec des ventes décevantes, c’est une bouée de sauvetage. Enfin un client garanti qui achète des milliers de voitures sur plusieurs années. Pour Uber, c’est un bond en avant dans leur rêve de robotaxi : une flotte de SUV électriques haut de gamme qui peut rivaliser avec les géants du covoiturage. Et Nuro ? Ils se positionnent comme les experts en technologie autonome, pas seulement pour les taxis, mais aussi pour les flottes commerciales et même les voitures privées. C’est un triangle amoureux qui sent le succès – ou du moins l’odeur de pneus neufs et de batteries chargées.

Bien sûr, comme toujours dans le monde automobile, il y a des obstacles. Est-ce que cette autonomie de niveau 4 fonctionnera vraiment sans accroc dans une ville chaotique comme Bruxelles ou Amsterdam ? Et s’il pleut, ou si un cycliste surgit de nulle part ? Sans oublier le prix : ces Gravity sont des bêtes de luxe, donc votre course pourrait coûter plus cher qu’un UberX classique. Mais pour ce prix, vous aurez une voiture plus silencieuse qu’une souris dans une bibliothèque et plus verte qu’un bar à salades. C’est l’avenir qui fonce sur nous, qu’on soit prêts ou non.

En somme, cette transaction secoue l’industrie automobile. Uber ne se contente pas de passer à l’électrique ; ils y vont à fond avec une touche d’autonomie. Si vous aimez l’innovation qui facilite la vie – et qui n’aime pas ça ? – ce genre de nouvelle vous arrache un sourire. Et pour les sceptiques : donnez-lui une chance. Les jours des pots d’échappement nauséabonds et des moteurs bruyants sont comptés ; bienvenue dans l’ère de la révolution silencieuse.

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