Oh là là, s’il y a une chose que l’industrie automobile nous apprend sans cesse, c’est que les prévisions sont aussi fiables qu’une allumette mouillée. Prenez par exemple l’usine Tesla de Grünheide, juste à côté de Berlin – un complexe gigantesque qui semble tout droit sorti d’un film de science-fiction, avec tous ces robots qui assemblent des voitures comme s’ils jouaient avec des Lego. Et devinez quoi ? Ils vont augmenter la production. Oui, vraiment, plus de voitures sortiront des chaînes d’assemblage d’ici la fin de 2025, parce que, soi-disant, les signaux sont « positifs ». Positifs ? Dans un monde où les ventes de bolides électriques en Europe plongent plus vite qu’une pierre dans un lac ? Il faut que je vous explique, parce que c’est presque trop beau pour être vrai.
Commençons par le début. L’usine, qui tourne depuis quelques années et produit principalement des Model Y, n’a pas eu la vie facile. L’Europe, ce continent rempli de gens écolos qui, tout à coup, se remettent à acheter des voitures à essence, a donné un sacré coup à Tesla. Entre janvier et juillet de cette année – oups, 2025 – les ventes dans l’UE ont chuté de 44 %, pour atteindre à peine 77 446 unités. La part de marché ? Divisée par deux, passant de 2,1 à 1,2 %. En Allemagne même, où se trouve l’usine, on parle d’une baisse de 56 % sur l’année, et encore 39 % rien qu’en août. La France, la Suède, le Danemark, la Belgique – tous dans le même bateau. On dirait que tout le monde est soudainement devenu allergique aux batteries.
Et puis voilà que le patron de l’usine, un certain André Thierig, annonce qu’ils vont « ajuster à la hausse » les plans de production pour les troisième et quatrième trimestres. Plus de voitures, dit-il, parce que les chiffres de vente sont « très bons » et que les signaux sont « positifs » pour les trente marchés qu’ils desservent. Trente marchés ! De la Norvège, où les immatriculations ont grimpé de 26 % – probablement parce qu’ils adorent les pneus neige sur les voitures électriques – jusqu’à des endroits où Tesla semble traverser un désert. Thierig a l’air d’un capitaine qui crie « plein gaz » pendant que le bateau prend l’eau. Et Elon Musk lui-même ? Il pointe du doigt le lancement d’un Model Y amélioré comme responsable de la baisse. Comme si un lifting était la raison pour laquelle les acheteurs désertent.
Mais attendez, n’est-ce pas hilarant ? Alors que la concurrence – pensez aux gentils Allemands avec leurs BMW et Audi qui se mettent aussi à l’électrique – rattrape son retard, Tesla décide de foncer tête baissée. L’usine de Berlin n’est pas un petit joueur ; c’est une bête qui nourrit bien plus que l’Europe. Peut-être qu’ils voient une lumière au bout du tunnel, ou peut-être que c’est juste du bluff. Parce qu’avouons-le : dans le monde automobile, l’optimisme est aussi essentiel que les freins. Sans ces derniers, tout s’écrase, et sans le premier, on ne construit pas d’usines au milieu de nulle part.
Qu’est-ce que ça signifie pour nous, simples mortels qui rêvons d’une conduite silencieuse sans gaz d’échappement ? Plus de Teslas sur les routes, espérons-le. Qu’elles se vendent ou non, cela montre que la révolution électrique ne s’arrête pas, même si les chiffres sont contre. C’est comme une voiture de Formule 1 qui traverse une mare de boue : c’est moche, mais elle finit par passer.
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