La Bombe électrique de Volkswagen : Un moteur à combustion en renfort !

La Bombe électrique de Volkswagen : Un moteur à combustion en renfort !

13 juin 2025

Mettons les gaz et plongeons directement dans la réalité absurde de 2025. Volkswagen, les gars qui nous ont offert la Golf, la Passat et ces modèles ID. branchés, ont concocté quelque chose qui semble tout droit sorti d’un film de science-fiction : des voitures électriques que vous pouvez, en option, équiper d’un moteur à combustion. Oui, vous avez bien lu. Une électrique avec un moteur à essence en guise de dessert. Mais qu’est-ce que c’est que cette folie ?

Tout commence avec le nouveau joujou de Volkswagen, la plateforme Scalable Systems Platform (SSP). Ce n’est pas juste une énième base pour leurs voitures, mais une sorte de couteau suisse pour l’avenir. Elle remplace l’actuelle plateforme MEB, qui équipe déjà des modèles comme l’ID.3 et l’ID. Buzz, et promet une révolution. Pas seulement pour les Volkswagen électriques, mais aussi pour leurs cousins chez Audi, Skoda et Seat. Cette plateforme est si flexible qu’elle laisse place à quelque chose de rare dans le monde des électriques : un moteur à combustion en tant que prolongateur d’autonomie. Pas une hybride qui entraîne les roues, mais un petit moteur qui ronronne en arrière-plan pour recharger votre batterie. Imaginez une sorte de générateur qui donne un coup de fouet à votre autonomie.

Pourquoi diable vouloir ça ? Eh bien, le monde n’est pas encore prêt à rouler entièrement à l’électricité. Les bornes de recharge sont parfois plus rares que des bons pubs dans un petit village, et certains conducteurs ont encore des sueurs froides à l’idée de tomber en panne de batterie au milieu d’un road-trip vers le sud de la France. Volkswagen l’a bien compris et propose ce prolongateur d’autonomie comme une sorte de police d’assurance. Vous profitez du silence et du couple instantané d’une électrique, mais avec un bon vieux moteur à combustion en secours. C’est comme acheter une Tesla avec un bidon d’essence dans le coffre, juste au cas où.

Soyons honnêtes : c’est un peu comme ouvrir un restaurant vegan qui propose discrètement un steak au menu. Ça ressemble à un clin d’œil à l’ancienne génération, ces passionnés de moteurs qui ne jurent que par le ronronnement d’un quatre cylindres. Et franchement, qui peut leur en vouloir ? Il y a quelque chose de magique dans le grondement d’un moteur, quelque chose qu’une voiture électrique, aussi rapide soit-elle, ne peut pas tout à fait reproduire. Cela dit, c’est une idée astucieuse de Volkswagen. Ils s’adressent aux hésitants, ceux qui veulent passer à l’électrique mais ne sont pas encore prêts à couper complètement le cordon.

La plateforme SSP, ce n’est pas qu’un gadget pour prolongateurs d’autonomie. C’est la colonne vertébrale de pas moins de huit nouveaux modèles Volkswagen, dont la très attendue Golf électrique. Et ce n’est que le début. Cette plateforme est si modulable qu’elle peut tout gérer, des petites citadines aux luxueux modèles d’Audi. Elle est aussi plus efficace, avec des moteurs électriques optimisés et une conception plus intelligente, ce qui signifie plus d’autonomie sans avoir à trimballer une batterie de la taille d’un abri de jardin.

Mais il y a un hic. Ce projet a pris du retard, principalement à cause de problèmes logiciels. Volkswagen a déjà montré par le passé qu’ils ne sont pas toujours au top pour dompter les bits et les octets. Souvenez-vous de l’ID.3, dont le logiciel au lancement était si bogué qu’on avait l’impression de conduire un prototype de Windows 95. Espérons qu’ils ont réglé leurs problèmes cette fois-ci, parce qu’un prolongateur d’autonomie qui plante à cause d’un bug logiciel, c’est la dernière chose dont vous avez besoin sur une autoroute déserte.

Il y a aussi le contexte plus large. L’Europe veut bannir les nouvelles voitures à moteur à combustion d’ici 2035, mais Volkswagen semble avoir trouvé une astuce. En utilisant le moteur comme prolongateur d’autonomie, et non comme propulsion directe, ils restent techniquement dans les clous. C’est une ruse maligne, mais on se demande combien de temps ils pourront jouer à ce jeu avant que les écolos de Bruxelles ne commencent à râler. Pour l’instant, cela semble une solution pratique pour adoucir la transition vers le tout-électrique.

Et la concurrence, dans tout ça ? Elle ne reste pas les bras croisés. Fiat, par exemple, a déjà annoncé que sa 500e électrique aura un petit frère hybride, construit sur une plateforme initialement prévue pour les électriques uniquement. Et Horse Powertrain a mis au point un kit pour équiper les électriques d’un moteur à combustion après coup. On vit dans un monde étrange, mes amis. C’est comme si l’industrie automobile avait décidé que l’herbe était plus verte des deux côtés de la barrière.

Alors, qu’en penser ? Le plan de Volkswagen est audacieux, malin et un poil controversé. C’est un pied de nez aux puristes qui pensent que les électriques doivent rester sacrées, mais aussi une accolade chaleureuse pour les pragmatiques qui veulent juste une voiture qui fonctionne, peu importe la motorisation. Le succès dépendra de la manière dont ils mettront cela en œuvre. Si le prolongateur d’autonomie est fiable, que le logiciel ne plante pas et que le prix reste raisonnable, cela pourrait bien changer la donne. Mais s’ils se plantent, ce sera une expérience coûteuse vite oubliée.

Pour l’instant, on ne peut qu’attendre et s’émerveiller de la façon dont l’industrie automobile se réinvente sans cesse. Et si vous avez envie de plonger dans le monde des voitures, que vous soyez à la recherche d’un monstre à essence ou d’une électrique silencieuse, jetez un œil à notre marketplace sur https://volty.be/nl/buy/cars/overview/. Vous y trouverez de quoi faire battre votre cœur d’automobiliste plus fort.