Les Range Rovers bannis d’Amérique : La guerre des importations de Trump laisse les passionnés d’Auto sur le carreau

Les Range Rovers bannis d’Amérique : La guerre des importations de Trump laisse les passionnés d’Auto sur le carreau

09 avril 2025

Parlons d’un drame qui se déroule actuellement de l’autre côté de l’Atlantique, une tragédie qui frappe les amateurs de voitures plus fort qu’une climatisation en panne en plein été. Les Américains – oui, ces gens qui pensent qu’un pick-up avec un V8 est le summum du raffinement – sont sur le point de perdre leurs précieux Range Rovers. Et qui est le grand méchant dans cette histoire ? Nul autre que l’homme aux cheveux dorés et à l’amour des guerres commerciales : Donald Trump.

Tout commence avec une annonce toute simple de Jaguar Land Rover, la fierté britannique qui construit depuis des décennies des SUV de luxe capables de rouler aussi bien sur l’autoroute que dans des champs boueux. Ce mois-ci, ils ont stoppé l’exportation des Range Rovers vers les États-Unis. Pourquoi, me demanderez-vous ? Parce que Trump, dans toute sa sagesse économique, a décidé d’imposer des droits de douane si élevés qu’il faudrait une échelle pour les surmonter. Résultat : acheter un Range Rover aux États-Unis devient plus cher que de louer un jet privé pour aller en chercher un à Londres.

Soyons honnêtes une seconde. Le Range Rover, ce n’est pas juste une voiture. C’est un symbole roulant de classe, un majordome à quatre roues qui vous emmène aussi bien à l’opéra qu’à travers un marécage sans une goutte de sueur sur sa carrosserie rutilante. Les Américains en raffolent, surtout les stars de télé-réalité et les rappeurs qui pensent qu’un Range Rover Autobiography blanc est l’accessoire parfait pour accompagner leurs chaînes en or. Mais maintenant ? Leur voiture de rêve risque de disparaître, tout ça parce que quelqu’un à Washington a décrété que le protectionnisme était la nouvelle mode.

Jaguar Land Rover n’est pas ravi, et c’est un euphémisme. Ils ont mis en pause la production des modèles destinés à l’exportation vers les États-Unis, comme une usine qui se retrouverait soudainement à court de thé – le chaos total. L’entreprise espère que ces taxes ne sont qu’un rhume politique passager qui finira par disparaître. Mais en attendant, les concessionnaires américains se retrouvent les mains vides, et les clients avec une allée déserte. Parce qu’avouons-le : un Ford F-150, ça peut être costaud, mais ce n’est pas un Range Rover. Ça n’a pas ce charme britannique, ce mélange de flair aristocratique et de capacités tout-terrain indestructibles.

Et nous, Européens pragmatiques qui ne perdons pas le sommeil à cause des caprices de Trump, qu’est-ce que ça change ? Pas grand-chose, à première vue. Nos Range Rovers restent disponibles, et on peut encore profiter de la vue de cette grille majestueuse en roulant sur l’E40. Mais il y a une ombre au tableau. Si le marché américain – l’un des plus grands au monde – commence à se réduire pour Jaguar Land Rover, qui nous dit que les prix ici ne vont pas grimper en douce pour compenser les pertes ? Ou pire, qu’ils investiront moins dans ces nouveaux modèles délicieux dont on rêve tous, comme un Range Rover entièrement électrique qui vous ferait glisser silencieusement à travers les bois ?

C’est un classique effet domino. Trump brandit son bâton de taxes, les Américains perdent leurs jouets britanniques de luxe, et quelque part dans une usine à Solihull, un ouvrier jure avec une clé à molette à la main parce qu’il ne sait pas s’il aura encore du boulot demain. Pendant ce temps, on se demande : quelle sera la prochaine étape ? Va-t-il aussi taxer le vin français ou les sportives italiennes ? Parce que si je ne peux plus m’offrir une Ferrari abordable, je vous jure que ça va barder.

Pour l’instant, il faut attendre. Peut-être que Trump fera marche arrière, peut-être pas. Peut-être que les Américains trouveront une combine via le Canada – même si je doute que les douaniers trouvent ça malin, un Range Rover avec une plaque du Québec. Mais une chose est sûre : le monde de l’automobile est devenu un peu plus fou, et nous, on est aux premières loges pour regarder le spectacle.

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